ITJ 49-52/2021
Chère lectrice, cher lecteur,
À la Saint-Nicolas, le jour de rédaction de cet éditorial, il était autrefois possible d’évoquer presque toute l’année écoulée et de faire des prévisions pour une bonne partie l’année à venir. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais nous tentons tout de même le coup.
Les hésitations dues aux nouvelles mesures de confinements en Asie et en Europe devraient bientôt disparaître car sur les marchés des pays développés la demande est effrénée. Il s’y ajoute que les économies réalisées durant le confinement cherchent à être investies. J’ai lu qu’au début de la crise, le patrimoine net des ménages US, et pas seulement des nantis, aurait augmenté au total de 22%. Après la crise financière globale, ce processus avait mis pas moins de sept ans.
Les entreprises souhaitent elles aussi procéder à des investissements, le near-shoring et le retour d’emplois industriels donnant des impulsions positives. Les goulets d’étranglement au niveau de l’approvisionnement devraient en outre être réglés en 2022.
Espérons que cela ne soit pas trop optimiste vu les flux de marchandises croissants et la raréfaction de l’énergie. La demande de services de transport et de logistique va en tout cas demeurer élevée dans un futur proche. Une raison de plus d’allumer les bougies et d’ouvrir une bonne bouteille.
Joyeux Noël et Bonne Année 2022! Christian Doepgen, rédacteur en chef