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  • Les autoroutes bulgares ne sont plus gratuites pour les transporteurs.

Auteur : Frank Stier


Artikel Nummer: 31428

Péage problématique

Un péage est appliqué depuis début mars pour les camions sur quelque 3000 km du réseau routier bulgare. L’introduction du péage a été précédée de différends entre les associations de la branche et le gouvernement bulgare.




Après plusieurs retards et des différends acharnés entre les associations du secteur logistique bulgare et le gouvernement, la Bulgarie a commencé début mars à mettre en service le nouveau système de péage électronique. Alors qu’il existe des vignettes pour le trafic de voyageurs depuis le début de l’année, le trafic de marchandises doit désormais payer un péage en fonction des kilomètres parcourus. Le système de péage électronique est appliqué sur 3115 km, soit un peu plus du sixième du réseau routier de ce pays des Balkans qui compte environ 20 000 km de routes.


Le montant du péage varie en fonction du type de route, du poids du véhicule, du nombre d’essieux et de la classe EURO. L’introduction du système de péage a été marquée par de nombreuses modifications des plans d’origine.


Dans un premier temps, les autoroutes et les routes interurbaines des catégories 1-3 devaient être soumises au péage. À la mi-janvier 2020, les protestations des logisticiens ont poussé le gouvernement à réduire de façon notable les routes concernées par le péage et le montant des péages pour les différentes catégories de véhicules. Le péage est donc nouvellement appliqué à 803 km d’autoroutes et 2312 km de routes de première catégorie. 2935 km de routes de la catégorie 2 sont certes officiellement soumis au péage, mais il n’a pas encore été fixé de tarif pour ces routes. Le gouvernement se réserve ainsi la possibilité d’appliquer ultérieurement un péage sur ces routes.


Les recettes provenant du péage seront versées à l’Agence nationale des infra­structures routières afin qu’elle puisse mieux entretenir et élargir le réseau routier national. Au terme de trois mois, le gouvernement compte étudier les premiers résultats du système de péage électronique. En admettant que début juin les recettes réalisées ne correspondent pas aux attentes, une majoration des tarifs et l’extension du péage aux routes de deuxième catégorie seraient envisagées.

 


Les unités à bord fâchent les logisticiens

Les camions en transit peuvent utiliser une carte routière avec lieu de départ et de destination. Pour les véhicules assurant des transports domestiques, des instruments à bord ou traceurs GPS devraient être plus utiles. Jusqu’au bout, les transporteurs routiers bulgares ont exigé un nouveau report du système de péage électronique. Leur argument: les entreprises n’auraient pas eu assez de temps pour équiper leurs véhicules d’instruments à bord spéciaux et de traceurs GPS. Ils étaient en outre mécontents du fait que les instruments en question étaient uniquement livrables par quelques fournisseurs moyennant un montant mensuel de 15,90 BGN (8,65 CHF) dans le cadre d’un contrat de deux ans alors que ces mêmes entreprises encaissent 7% des péages. Pour finir, le gouvernement s’est déclaré prêt à mettre les unités à bord à la disposition des transporteurs routiers pour un gage d’un montant de 1 BGN (0,54 CHF).   

 

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