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  • Le marché français, ce sont beaucoup de PME.

Auteur : Christian Doepgen


Artikel Nummer: 36261

Le ballet des reprises

Le secteur transport/expédition est actuellement fort sur le plan régional en France. Mais là aussi, les sociétés de taille moyenne d’envergure internationale, opérant entre autres vers les îles Britanniques, complètent leurs portefeuilles en ciblant des pièces de choix.


 

 

Le cœur de la France bat à la campagne. C’est là que l’on constate à quel point la pandémie accélère la consolidation de l’industrie de l’expédition et du transport de marchandises. Le groupe Mousset illustre parfaitement cette situation. Fondé il y a 56 ans, il affiche un chiffre d’affaires annuel d’environ 280 M. d’EUR avec une centaine de sites répartis dans toute la France, mais aussi en Pologne, en Ukraine et au Maroc. Le groupe a saisi l’opportunité d’acquérir l’entreprise du segment des transports de denrées alimentaires et de boissons Transavoielait, qui, comme son nom l’indique, est spécialisée dans la collecte de lait dans les régions de la Savoie, de la Haute-Savoie et de l’Ain. L’entreprise qui se situe à Musièges près d’Annecy transporte 150 M. de litres de lait par an avec 48 conducteurs. Mousset occupe ainsi une niche au pays des gourmets.

 

Le groupe Hautier Transports qui a repris, ces trois dernières années, les sociétés Resano, Gervais et Monteau dans le sillage d’une première phase de développement de 2010 à 2011 met en œuvre une nouvelle phase d’expansion. À présent, la société fondée en 1914 sur le port de La Rochelle rachète Gazeau & Brelet (fusionné en 2013) qui est également actif dans la distribution alimentaire, entre autres.

 

Dix-huit mois à peine après avoir acquis Transports Lacassagne, le groupe français Guyamier a repris Atlantique Europe Express (AEE). Le groupe Guyamier qui a vu le jour en 1948 se développe surtout à travers des acquisitions. AEE transporte des marchandises du sud-ouest vers la Grande-Bretagne et l’Irlande. Sa dernière acquisition en date constitue une étape logique étant donné que Lacassagne exploite déjà l’itinéraire France–R.-U. Le Brexit éperonne le trafic transmanche.