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  • Venait d’atterrir: Ahmad Al-Sayed (à d.) à Munich.

10.07.2019 Auteur : Christian Doepgen


Artikel Nummer: 28290

Quête mondiale d’investisseurs

La logistique est un moyen important pour atteindre l’objectif, mais l’équipe autour du ministre Ahmad Al-Sayed, président du conseil de surveillance de Qatar Free Zones Authority (QFZA), vise aussi des investisseurs d’autres secteurs clés. À Munich, il a expliqué à l’ITJ les objectifs de QFZA d’ici 2020, les avantages offerts aux investisseurs et la formation de personnel qualifié sur place.


 

M. Al-Sayed, en qualité d’ancien CEO de Qatar Investment Fund, de membre du conseil de surveillance de Volkswagen et président de la Qatar National Bank, vous connaissez très bien la scène internationale des investisseurs. Quelle est la réaction aux zones franches du Qatar?

Les investisseurs sont conscients du potentiel. N’oublions pas qu’une nouvelle zone franche est créée dans une région permettant d’accéder facilement à jusqu’à 2 milliards de consommateurs, entre autres en Turquie, Iran, Irak et Afrique de l’Est. La position est donc bonne.

 

À propos de VW: au-delà de ce secteur clé, le Qatar s’intéresse à des entreprises en Allemagne et dans d’autres pays germanophones et y a déjà investi. C’est dans cette région que nous avons débuté notre roadshow et que nous tissons de nouveaux liens, comme ici à Munich.

 

 

Le cheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al Thani, Premier ministre du Qatar, a qualifié récemment un environnement juridique de principal facteur pour créer un climat d’investissement stable...

Vous mentionnez un des grands atouts de la QFZA. La sécurité juridique pour les investisseurs est garantie traditionnellement au Qatar. Ce n’est pourtant qu’une des conditions préalables. Le Qatar investit 11 milliards d’EUR dans les zones près de l’aéroport de Doha et du port de Hamad, entre autres dans le nouveau cluster portuaire et marin Marsa dans la zone franche Umm Alhou.

 

 

Sur quels secteurs vous focalisez-vous?

Nous créons quatre secteurs parallèlement, c’est-à-dire hor­mis la logistique, la pharmaceutique, les produits alimentaires & boissons et la chimie. L’ensemble du portefeuille est encore nettement plus large.

 


Comment évoluera QFZA d’ici 2020?

La base des investisseurs doit être créée pendant cette période. Pour nous, la qualité prime la quantité. Une région importatrice telle que le Qatar vise un développement durable, soit aussi des sociétés productrices ayant un effet sur l’emploi et permettant un équilibre des futurs trafics. Nous sommes certains d’achever avec succès la première phase d’ici 2020 et de vendre tous les terrains prévus.

 

 

Quelles sont vos expériences avec des investisseurs chinois?

Nous avons eu des résultats réjouissants, surtout avec les grandes sociétés commerciales, et nous nous sommes ainsi rapprochés de notre objectif, à savoir attirer des investisseurs internationaux et diversifiés.

 

 

Comment formez-vous des collaborateurs locaux pour les investisseurs?

Au Qatar nous avons 13 hautes écoles, qui travaillent en partie avec l’université US Cornell ou l’université technique de Munich. Le niveau de formation est très élevé.

 

 

Comment voyez-vous votre activité?

C’est pour moi un honneur de servir mon pays dans le cadre de ce projet.

 

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