Un boum exigeant
L’e-commerce progresse à la vitesse grand V et pèsera bientôt 500 milliards d’EUR. Des logisticiens tels qu’U-Freight adaptent leurs activités aux développements mais doivent aussi investir dans leurs infrastructures attirant de plus en plus d’investisseurs financiers.
L’e-commerce fait partie des rares branches qui annoncent actuellement de bonnes nouvelles. Pour les logisticiens, il en résulte des opportunités de croissance. Il faut toutefois des adaptations de leur part, a souligné Simon Wong, CEO d’U-Freight: «Les volumes dans le B2C et B2B connaissent une croissance rapide. Il faut donc des investissements dans nos centres logistiques afin qu’ils puissent être utilisés comme E-Commerce-Fulfillment-Center.»
U-Freight et l’initiative individuelle
Selon les pronostics de la société d’analyse du marché Transport Intelligence, l’e-commerce va atteindre d’ici 2023 un volume de 500 milliards d’EUR. Une grande partie concerne l’Asie où U-Freight, basée à Hongkong, bénéficie d’une très forte position. L’entreprise est partenaire logistique de quelques plateformes d’e-commerce et participe au programme «Fulfillment by Amazon». L’année dernière, U-Freight a en outre lancé e+Solutions, qui soutient de petites entreprises dans la logistique de leur e-commerce. S. Wong est persuadé que les logisticiens doivent prendre diverses initiatives afin de pouvoir profiter du développement du commerce électronique.
Blackstone achète 22 sites logistiques
Alors que des sociétés telles qu’U-Freight constatent chaque jour la croissance du commerce en ligne, la prise de conscience augmente à plus grande échelle. La société de Private Equity a investi récemment dans 22 centres logistiques en Grande-Bretagne. L’achat de ces biens immobiliers cédés par Clearbell Capital a été expliqué par le fait que l’e-commerce va aussi gagner en importance dans le cadre de la pandémie du coronavirus. Blackstone dispose via sa société affiliée Mileway d’un portefeuille de 1300 biens logistiques immobiliers dans toute l’Europe d’une valeur d’environ 8 milliards d’EUR.