Née des cendres...
ITA Airways succède à la compagnie traditionnelle Alitalia
Au terme de longs mois, les cendres d’Alitalia sont enfin refroidies et le 15 octobre ITA Airways a repris les services aériens d’Alitalia. Le fret joue également un rôle pour ce phénix qui projette de renforcer prudemment son réseau long-courrier.
Pendant des mois, voire des années l’avenir de la compagnie traditionnelle Alitalia était incertain. En octobre, le carrier fondé en 1946 a finalement mis la clé sous la porte. Ses droits, dans un premier temps inexploités, sont repris par la nouvelle ITA Airways.
Cette décision a bien sûr de graves conséquences, en particulier au niveau du personnel. La flotte retombée à 52 avions est désormais composée exclusivement d’Airbus, dont sept A330. En 2022, elle devrait passer à 78 appareils, dont 13 widebodys, et dès 2025 à 105 unités (23). ITA Airways, dont le siège social se trouve à Rome-FCO, et une plaque tournante à Milan-LIN – et non pas sur le hub long-courrier Milan-MXP comme jusqu’ici – projette de croître au-delà de l’Italie, de l’Europe et de la région méditerranéenne. Une première liaison intercontinentale, FCO–New York-JFK, a été lancée le 4 novembre. D’autres destinations aux États-Unis (Boston, Los Angeles, Miami), en Amérique du Sud (Buenos Aires, São Paulo) et Tokyo-HND devraient suivre d’ici juin 2022.
ITA Airways et son département fret sont, comme Alitalia, membres de l’alliance Skyteam et de Skyteam Cargo. Il y a aussi une certaine continuité dans la commercialisation des capacités fret. ATC Aviation demeure en effet GSSA dans les pays suivants: Allemagne, Équateur, Canada, Colombie, Pérou, Suisse, Afrique du Sud et USA. Emiliana Limosana, COO d’ITA Airways, estime que ce partenariat est une «clé pour le développement des activités fret au cours des mois à venir».