
Un passé révolu
Bien au-delà du niveau pré-Covid. La météo est au beau fixe pour le fret aérien sur la péninsule Ibérique, si l’on en croit les derniers chiffres publiés et les projets initiés à terre et dans les airs.
Bien au-delà du niveau pré-Covid. La météo est au beau fixe pour le fret aérien sur la péninsule Ibérique, si l’on en croit les derniers chiffres publiés et les projets initiés à terre et dans les airs.
L’intérêt pour la compagnie espagnole Air Europa ne faiblit pas, et la privatisation de TAP Air Portugal, le transporteur national de son voisin, qui a célébré ses 80 ans le 14 mars, ne devrait être que temporairement retardée par le changement de gouvernement.
Comme pour le dossier d’ITA Airways, tout semble indiquer une nouvelle confrontation entre Air France-KLM et Lufthansa, tandis que le groupe hispano-britannique IAG nourrit également des ambitions dans la région, après son échec à reprendre Air Europa.
Si les grandes compagnies sont d’abord motivées par les flux de passagers vers les destinations de vacances, certains aéroports de la région ont aussi du potentiel côté fret. Madrid arrive en tête, avec une part de marché nationale d’environ 60%, et se classe désormais au 10e rang européen (voir ITJ 3/2025, p. 12). BCN-ZAZ, qui s’est redressé plus tard, a été dépassé par LIS.
La croissance du trafic à Lisbonne est telle que le projet «Novo Aeroporto de Lisboa» (NAL), lancé officiellement en janvier, convainc même les plus sceptiques. L’ouverture est prévue pour 2037. Côté fret, la capacité est conçue pour atteindre 391 000 t par an en 2045, 467 000 t en 2062 et 550 000 t en 2082.