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  • Est-ce une nouvelle option?

29.04.2019 Auteur : Christian Doepgen


Artikel Nummer: 27493

Le GNL estime être en tête

En tenant compte de tout son cycle de vie, le carburant alternatif réduit les émissions de 7 à 21%.


C’est vrai que ce sont les défenseurs du GNL qui ont porté sur les fonts baptismaux la plus récente étude analysant les carburants alternatifs. L’étude GHG (Greenhouse Gas) réalisée pour le compte des groupements d’intérêt The Society for Gas as a Marine Fuel (SGMF) et Sea/LNG présente toutefois des potentiels.

 

C’est ainsi que Thinkstep a prouvé que les émissions globales actuelles de gaz à effet de serre pourraient être réduites de jusqu’à 21% grâce à l’utilisation de GNL comme carburant de navires. Le tout comparé à l’huile lourde utilisée et en faisant porter le calcul sur tout le cycle de vie (Well-to-Wake WtW). L’étude confirme en outre que les émissions d’autres substances nocives telles que l’oxyde de soufre, l’oxyde d’azote et les particules fines sont voisines de zéro lorsque le GNL remplace le diesel marin.

 

Peter Keller, président de SEA\LNG, considère le rapport comme «morceau attendu depuis longtemps du puzzle GNL carburant marin», qui pourrait contribuer à atteindre les objectifs de l’Organisation Maritime Internationale (OMI): réduire les émissions de substances nocives. Côté moteur, les moteurs à deux temps à faible régime utilisant du GNL émettent – comparés aux navires normaux – actuellement 14 à 21% moins d’émissions et les moteurs à quatre temps à régime moyen 7 à 15% de moins. À l’heure actuelle, 72% du carburant marin sont consommés par des moteurs à deux temps. L’utilisation à une large échelle de GNL serait donc en tout cas un chamboulement.        

 

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