Robotique intelligente
Quand la logistique s’appuie sur des robots et l’AI . L’alliance entre l’IA générative et la robotique est moins évidente qu’il n’y paraît à première vue. Combiner les deux technologies dans la logistique contractuelle, c’est ce qui est fait actuellement pour un chargeur du secteur beauté dans un entrepôt californien.
Les automates sont aussi vieux que l’homme, mais c’est au cours des années 1950 que l’auteur Isaac Asimov a lancé le terme «robot» pour un ouvrier artificiel alors qu’un même temps le premier véritable robot industriel «Unimate» exécutait des ordres avec un bras mécanique, des ordres enregistrés sur une bobine d’induction.
70 ans plus tard, la forge technologique californienne Dexterity a développé un «robot ayant des capacités humanoïdes» testé par le 3PL GXO dans une mission pilote dans la logistique contractuelle.
Un champ adéquat pour les tests
Le boom de l’e-commerce, le manque de main d’œuvre et la possibilité de standardiser des processus dans l’entrepôt, ont encouragé la robotique dans ce champ d’activité chez de nombreux prestataires.
Des acteurs tels que Kuehne+Nagel avec son concept de «robot collaboratif» ou Ceva Logistics avec sa nouvelle technologie à Venray aux Pays-Bas ou Truganina en Australie ne sont que quelques-uns de nombreux exemples pratiques de la logistique actuelle.
Mais que sont ces «capacités humanoïdes» de la solution californienne de Dexterity? La robotique dans l’entrepôt de GXO exécute des activités traditionnelles telles que la dépalettisation, l’étiquetage et le réassemblage de colis en palettes.
Elle optimise les processus d’entrée et de sortie de l’entrepôt. La nouvelle approche consiste dans le fait que ces robots intelligents utilisent l’IA. Il ne leur faut donc pratiquement pas de directives ou de réglages lors de leur mise en service.
L’apprentissage mécanique s’y ajoute. Les robots s’entraînent eux-mêmes pendant le travail et améliorent leurs performances avec chaque tâche. Le producteur voit des possibilités d’emploi tant «dans des activités jusqu’ici manuelles ou dans un entrepôt hautement automatisé.» Le prochain chapitre de l’automatisation a-t-il ainsi été ouvert également dans la logistique?