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Auteur : Christian Doepgen


Artikel Nummer: 48432

Échoué sur l’écueil du contrôle

La vente de la majorité de HMM achoppe à des conditions relatives au management. La plupart des acquisitions capotent en raison du prix. Dans le cas de l’armement sud-coréen HMM, l’acheteur Harim a refusé les restrictions de la liberté entrepreneuriale. Était-il judicieux d’exclure en 2023 des candidats internationaux tels que Hapag-Lloyd?


Le processus d’appel d’offres pour le plus grand armement sud-coréen de trafic conteneurs, HMM, a fait naufrage définitivement fin février. Après la faillite de Hanjin Shipping en 2017, une participation majoritaire est encore détenue par la banque d’État KDB et la Korea Ocean Business Corporation (KOB) qui comptaient vendre 57,9% de leur participation de 75%.

Il existe en outre des participations moins importantes, telle que celle de SM Line passée à l’été 2023 à 6,66% par achat de parts supplémentaires.

Pas l’argent, mais le contrôle

Parmi les six candidats à la reprise existant dans un premier temps, Hapag-Lloyd, SM Group (SM Line), LX Holdings, Dongwon Group, Global Sae-A. et Harim, il ne restait en bout de course que le dernier, avec des sociétés partenaires. Mais le candidat sud-coréen Harim, un grand groupe du secteur produits alimentaires et agricoles et actionnaire de Pan Ocean, a finalement lui aussi retiré son offre.

En décembre 2023, le consortium composé de Harim et de JKL Partners de Séoul, avait été couronné candidat préféré. Leur offre – 6,4 billions de KRW (5 milliards d’USD) – pour cette part dépassait de 200 milliards de KRW (150 M. d’USD) celle du second candidat coréen, le groupe Dongwon.

Le principal problème était le droit de contrôle dans le futur management du carrier. KDB et KOB, les principaux créanciers, voulaient en effet garder les rênes de HMM. Compte tenu des négociations longues et laborieuses, les deux instituts d’État et le consortium Harim ont prolongé le délai des négociations jusqu’au 6 février 2024.

C’est volontairement que le consortium ne s’est plus exprimé avant l’échéance et a donc renoncé de fait à poursuire la procédure d’acquisition.


 

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