Un prestataire de plus
Six lignes de transformation de B777 à Fort Worth. Il n’y a pas à moyen terme autant de capacités all-cargo neuves que requises. De plus en plus de sociétés de maintenance se tournent donc vers la transformation d’avions passagers en avions all-cargo (P2F). Un nouveau prestataire US se lance dans la compétition.
Cela fait presque dix ans, en décembre 2012, qu’American Airlines a fermé son site de maintenance sur l’aéroport Fort Worth-Alliance (AFW) dans le cadre de la réorganisation de sa société mère AMR Corporation selon le Chapter 11. Cette décision a coûté plus de 1100 emplois.
Actuellement, l’installation située au cœur de l’aéroport reprend vie. Cette plateforme aéroportuaire est la seconde plus animée du nord du Texas, après Dallas / Fort Worth (DFW), et ce surtout grâce à Fedex Express et Amazon Air.
À la mi-août, Aspire MRO a annoncé le lancement de services de maintenance et de conversion de gros porteurs de type B777. Le site de 78 000 m2 abrite six postes aux équipements modernes.
La société, fondée et pilotée par des dirigeants expérimentés et soutenue par un fonds d’investissement derrière lequel se trouvent des filiales de Fortress Investment Group, mise en particulier sur le savoir-faire des effectifs locaux.
Phil Bathurst, président et CEO, est persuadé qu’«Aspire sera le MRO leader pour les services de maintenance et de transformation de gros porteurs en Amérique du Nord.»
Le début est fait
Ce sont certes de grandes paroles, mais elles sont accompagnées de mesures concrètes. Aspire a d’ores et déjà signé un vaste contrat de plusieurs années portant sur la conversion P2F et des travaux MRO avec un autre nouveau venu extrêmement motivé.
Derrière Mammoth Freighters, dont le siège social est à Orlando, FL se trouve d’ailleurs également Fortress Investment Group (cf. ITJ 47-48 / 2021, page 14). Si la nouvelle installation devait vraiment devenir à long terme un centre pour activités aériennes «lourdes», la création d’un nombre considérable d’emplois dans la région de Fort Worth serait un peu comme si l’on remontait dans le temps.