News

  • Codognotto Group a déjà une grande flotte de camions GNL.

Auteur : Marco Wölfli


Artikel Nummer: 30836

Des pionniers italiens

Le bio-GNL est en quelque sorte la version écologique du GNL et peut s’affirmer face au gazole. Codognotto Group et San Marco Petroli Distribuzione comptent ouvrir en 2020 la première station-service de bio-GNL en Italie.


 

De plus en plus d’entreprises de transport testent des carburants ou techniques de propulsion alternatifs pour leurs véhicules. La plupart des variantes ont des avantages et des inconvénients. Il n’existe pas d’alternative parfaite. La société logistique italienne Codognotto Group et la société pétrolière San Marco Petroli Distribuzione projettent de promouvoir la propagation de bio-GNL. La base du bio-GNL est le méthane produit par une installation de biogaz grâce à la décomposition de matières organiques et liquéfié par la suite. Le bio-GNL possède les mêmes caractéristiques que le GNL à base de gaz naturel, mais ce n’est pas un carburant fossile.

 

 

Question de densité

Le GNL traditionnel à base de gaz naturel réduit certes fortement les émissions d’oxyde d’azote comparé au gazole, mais les économies de CO2 ne dépassent pas environ 10% alors que le bio-GNL permet de réduire les émissions de CO2 d’environ 80% comparé au gazole. Bien que le biogaz puisse aussi être utilisé comme source d’énergie et qu’il existe quelque 100 stations-services en Europe, il a un gros inconvénient par rapport au bio-GNL. En état liquide, ce dernier est presque aussi dense que le gazole, ce qui agrandit nettement le rayon d’action. Alors qu’un camion à biogaz parcourt quelque 400 km, le bio-GNL permet d’en faire 1500 km. Ce sont des facteurs décisifs pour le trafic poids lourds.

 

 

Amélioration du GNL classique

En France et en Finlande, il existe déjà des stations-services pour bio-GNL. Codognotto et San Marco Petroli Distribuzione ont décidé d’en ouvrir une en Italie. Elle sera mise en service en septembre. Pour Maurizio Codognotto, CEO de Codognotto Group, il s’agit d’une étape logique de son engagement jusqu’à ce jour: «Nous testons depuis 2014 des carburants alternatifs et disposons aujourd’hui de plus de 100 camions opérant au GNL. Le bio-GNL correspond à la poursuite des investissements dans ce domaine et permet de passer d’un carburant fossile à des sources renouvelables.»

 

Les efforts des deux sociétés italiennes cadrent aussi avec les objectifs climatiques de l’UE, cette dernière sollicitant en particulier le transport routier de marchandises.