Passons à Passar!
Nouvelle collaboration pour Duano et K&S Informatik en Suisse. Les douanes suisses passent à la vitesse supérieure en 2023 avec le passage au système Passar devant être introduit par les importateurs et exportateurs. Christian Doepgen s’est entretenu à ce sujet avec Philipp Muster de Duano et Rainer Stawarz de K&S Informatik.
Il y a rarement eu autant de débuts. Les mesures d’application du nouveau système de gestion Passar qui remplacera NCTS débutent avec une première introduction dans le transit le 1er octobre. Depuis le 1er mai 2023, Philipp Muster de Duano et Rainer Stawarz de K&S Informatik conjuguent leurs forces pour la phase d’implémentation d’ampleur jusqu’en 2025, vu la forte demande en matière de conseil, de prestations et d’outils informatiques.
L’’informatique n’est qu’un élément. «La procédure douanière électronique cache une nouvelle philosophie et chaque logiciel ne peut être aussi bon que sa base juridique», dit R. Stawarz. Le nouveau chief systems officer P. Muster insuffle ici l’expérience de Duano. Sa comparaison: «Microsoft Word ne vaudrait que la moitié sans le correcteur orthographique.»
Les prestations des deux partenaires englobent une analyse complète des processus internes en matière de douane. P. Muster: «Nous optimisons les processus d’importation/exportation en tenant compte des possibilités numériques et des autorisations légales pour développer et installer de nouveaux outils informatiques.» Pour que la transition vers Passar fonctionne, il faut de la logique dans les diverses étapes. La mise en place informatique peut être réalisée rapidement, dit R. Stawarz: «Un client s’est montré surpris de la durée d’activation de seulement quelques jours.» L’autorisation des autorités douanières se fait séparément et prend un peu plus de temps.
Environ deux tiers des 150 entreprises gérées par K&S sont directement concernées par la migration. L’ampleur de cette mutation est toutefois plus vaste. Dans l’immédiat, 700 à 800 entreprises suisses vont migrer vers le nouveau système, mais environ 5000 sociétés actives dans l’import et l’export et 20 000 «bénéficiaires de documents» suivront de près. Il y a du pain sur la planche.