Économie florissante
L’archipel de Malte avec ses quelque 430 000 habitants sur une superficie d’environ 320 km2 est la plus petite économie de la zone euro. Dans l’ensemble, l’économie maltaise se montre pourtant forte.
Selon un rapport en provenance de Malte, qui s’appuie sur une source du CIA (Central Intelligence Agency) World Factbook 2019, Malte a mieux surmonté la crise de l’euro que beaucoup d’autres pays membres de l’UE. Le revenu par tête continue d’augmenter et l’économie s’appuie essentiellement sur le secteur financier fort et des secteurs du commerce en ligne. Étant donné que Malte produit moins d’un quart des produits alimentaires nécessaires, ne dispose que d’un volume limité d’eau fraîche et ne possède que de modestes sources d’énergie, le pays est fortement dépendant du commerce extérieur, de l’industrie productrice et du tourisme. Toutes ces raisons expliquent bien évidemment que la navigation maritime continuera de jouer un rôle vital pour Malte et devra garantir, également à l’avenir, des liaisons vers les pays voisins européens et africains, mais également vers des pays plus lointains, comme par exemple des pays asiatiques.
Navigation et logistique
Depuis des siècles, la population maltaise s’est par conséquent focalisée sur les divers acteurs de la navigation maritime et sur les relations commerciales que ce secteur d’activité lui offre. Par le passé et aujourd’hui encore, les nombreuses lignes susmentionnées continuent de donner à ce petit État le sentiment d’être en contact étroit avec le «reste du monde».
De la navigation maritime fait bien sûr aussi partie le trafic entre les ports et les destinataires des marchandises transportées. La logistique et les champs d’activité qui y sont liés jouent eux également un rôle important dans l’économie du pays.
L’«infrastructure verte» sur l’île
Ladite infrastructure verte discutée à l’échelle mondiale ainsi que les mesures à prendre dans ce contexte en sont encore à leurs tout premiers pas à Malte, apprend-t-on à La Valette, la capitale de l’île. De premières expériences ont lieu: par exemple la collecte et le traitement d’eau de pluie etc. et la culture, sur les toits ou dans d’autres zones protégées, de plantes préservant l’environnement. Ces expériences ont été lancées par exemple par des ministères maltais ou l’Université de Malte.
Dans ce contexte, il est de nouveau important d’évoquer le rôle de la navigation hauturière. À Malte se trouve le Malta Freeport fondé en 1988, le troisième hub de transshipment de la Méditerranée. Cette plateforme situé à Birzebbuga dans le sud-est du pays permet aux armements d’effectuer des escales dans le cadre de leurs services entre l’Extrême-Orient et l’Europe.
Les exigences croissantes à l’échelle mondiale en faveur d’un environnement plus propre ont également poussé ce port maltais à tenir compte de l’environnement lors de gros investissements. Le plus récent exemple est la commande de 15 RTG modernes du constructeur finlandais de grues Konecranes. Les engins sont équipés de systèmes de pilotage autonomes et d’autres systèmes électroniques qui permettent tous de préserver l’environnement.
Avantages du registre maritime maltais
• Le registre maltais, qui figure parmi les plus grands du monde, offre divers services à ses membres, en cas d’urgence 24 h sur 24 et sept jours sur sept.
• Les navires peuvent être inscrits par une personne morale légalement constituée ou un citoyen d’un pays de l’UE.
• La nationalité du commandant, des officiers et des membres d’équipage ne joue aucun rôle pour l’immatriculation.