Une caravane de Seattle...
...et bientôt des Dreamliner de Charleston. Avec des avions flamblant neufs construits aux USA, le carrier national irakien déploie de gros efforts pour répondre aux normes internationales. C’est un pas important pour être rayé de la liste noire de l’UE.
L’Irak, la cinquième économie du monde arabe avec 40 M. d’habitants, ne figure pas dans l’Agility Emerging Markets Logistics Index. Cela en dit long sur la valeur logistique qui lui est accordée au niveau international.
La situation en matière de sécurité dans ce pays politiquement instable en est certainement en partie responsable. Son flag carrier, Iraqi Airways fondé en juin 1945 comme département des Chemins de fer d’État irakiens, est depuis 2020 sur la liste des compagnies interdites de vol dans l’Union européenne.
Afin d’y remédier et de profiter de la situation géographique favorable du pays, sans dépendre d’avions pris en leasing auprès de partenaires, un programme de rajeunissement de la flotte a été lancé il y a quelques années à Bagdad. Il attire aujourd’hui beaucoup d’attention.
Trois B737 d’un coup
En février, Iraqi Airways a pris livraison du premier de 16 B737 Max commandés à Boeing. L’avion a été mis en service en mars. Ce même mois ont été livrés trois autres appareils qui ont volé en convoi des USA vers l’Irak, via l’Islande, et ont atterri à des intervalles de dix minutes à Bagdad.
Les choses bougent aussi côté gros porteurs. Iraqi Airways a commandé dix Dreamliner – neuf B787-8 et une version B787-9 plus longue. Le premier appareil serait même déjà disponible chez Boeing à Charleston.
Peut-être le début de la prochaine caravane...