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Japan Airlines a de nouveau des capacités maindeck. Depuis le 19 février, Japan Airlines (JAL) assure de nouveau des vols de ligne avec ses propres avions-cargos. Un premier B767-300ERF a rejoint la flotte, deux autres feront de même en 2024. Le réseau va du Japon à la Corée du Sud en passant par Taïwan et la Chine.
À partir d’avril, le «problème 2024» du Japon se fera remarquer surtout sur les routes du pays. Lorsque la loi sur la limitation des heures supplémentaires des routiers entrera en vigueur, environ un tiers des marchandises japonaises risque de ne plus pouvoir être transporté.
Le trafic aérien pourrait rendre service. C’est pourtant progressivement que JAL projette d’exploiter ses trois avions-cargos en trafic domestique. Dans un premier temps, ils relieront le Japon, en particulier Nagoya-Chubu et Tokio-Narita, à plusieurs plaques tournantes de l’Est asiatique.
Le retour dans le secteur all-cargo est également assuré en coopération avec DHL Express. En novembre dernier, le prestataire de services CEC a mis en service son Central Asia Hub élargi à Hongkong qui relie entre elles les lignes du North Asia Hub de Shanghaï, du South Asia Hub de Singapour et du Bangkok Hub.
En décembre, DHL Express et JAL ont signé un accord de partenariat à long terme sur les nouveaux avions-cargos de JAL que Tony Khan, president et representative director de DHL Express Japan, qualifie d’«événement marquant pour le renforcement de notre réseau aérien entre le Japon et l’Est asiatique».
Des développements dramatiques
Il est prévu de mettre à la disposition du B2B et du B2C un réseau fret aérien stable et durable, expliquent les deux parties. Yuichiro Kito, executive officer, cargo & mail de JAL: «Vu que nous utilisons nos propres avions-cargos pour la première fois depuis 13 ans, nous allons contribuer à résoudre des problèmes sociaux et feront des avions les moteurs de la hausse dramatique de nos activités.»
Nous revenons au «problème 2024», mais la croissance de JAL Cargo est actuellement loin d’être «dramatique». Au cours des trois premiers trimestres de l’exercice clôturé le 31 mars, le fret national a baissé (de 3,8%) et les envois postaux ont grimpé (de 2,7%) alors qu’à l’international ils ont chuté (de resp. 9,4% et 20,6%).