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26/11/2024 à 15 h 58Il était évident dans les jours précédant le vote ; le peuple suisse a rejeté hier dimanche l’extension des autoroutes avec environ 52 contre 48 pour cent. C’est tout de même une surprise. Cela a également des conséquences pour le transport de marchandises en Suisse, qui se déroule à 83 % sur la route. Il n’est donc pas surprenant que l’Association suisse des véhicules utilitaires ASTAG regrette cette décision.
(Berne) Le peuple suisse a envoyé un message fort en rejetant l’extension des routes nationales. Il s’agissait au total de six projets, dont un tunnel dans la région de Bâle sous le Rhin, qui devait principalement soulager la ville de Bâle et la commune de Birsfelden (deux lieux avec des ports sur le Rhin). Pendant les heures de pointe entre 16 et 19 heures, il n’y a parfois plus beaucoup de circulation en direction du nord. Cet itinéraire est également un axe important dans le trafic nord-sud entre l’Allemagne et l’Italie. Des solutions créatives sont maintenant nécessaires. Une possibilité pourrait être le passage autoroutier de l’A3 suisse à l’A98 allemande à Rheinfelden. Il faut maintenant intensifier la pression, car le tunnel du Rhin, qui a été rejeté, aurait également profité au trafic de transit, qui comprend un grand nombre de voitures et de camions allemands en route vers et depuis l’Allemagne.
L’extension du tunnel sous Schaffhouse, également incluse parmi les projets rejetés, concerne le trafic de transit sur l’axe nord-sud.
L’ASTAG regrette également le non
Bien sûr, l’Association suisse des véhicules utilitaires ASTAG regrette également le non à l’extension des routes nationales. Dans le transport de marchandises, cela remet en question la collaboration de tous les modes de transport. Pour le transport de marchandises à l’intérieur de la Suisse, tous les six projets rejetés jouent un rôle. La plus grande préoccupation concerne l’approvisionnement et l’élimination des déchets. En raison des nombreuses pénuries de capacité, le transport de marchandises global sera rapidement confronté à des limites.
Le résultat du vote d’aujourd’hui concernant l’étape d’extension 2023 pour les routes nationales est très grave du point de vue du secteur du transport routier. L’Association suisse des véhicules utilitaires ASTAG reconnaît et respecte bien sûr la volonté populaire, mais prend la décision serrée de non avec déception et surtout avec une grande inquiétude. Le conseiller aux États Thierry Burkart, président central de l’ASTAG, s’inquiète surtout de la fausse déclaration selon laquelle les prix de l’essence auraient augmenté : « D’une part, ce n’est pas vrai, et d’autre part, nous invitons les opposants à s’engager avec nous contre toute augmentation des coûts de la mobilité ! »
Les plus grandes répercussions sont à attendre en matière d’approvisionnement et d’élimination des déchets. Dans le transport intérieur en Suisse, 83 (!) pour cent de toutes les marchandises sont transportées par la route ; la distribution fine fonctionne donc principalement grâce aux camions - sans que le rail ait la moindre chance de gagner des parts de marché en raison du manque de connexions ferroviaires. 73 pour cent du transport routier se fait par les routes nationales. Il est donc clair que la surcharge croissante sur l’ensemble du réseau entraîne d’énormes problèmes.
Maintenant 49’000 heures de bouchons par an
Avec environ 49’000 heures de bouchons par an, les transports arrivent en retard ou pas du tout à destination, et il faut de plus en plus de véhicules pour le même volume de commandes. L’ASTAG craint donc que le transport de marchandises global sur rail et sur route soit rapidement confronté à des limites de capacité. « Notre secteur continuera à travailler sur des solutions viables et réalistes », déclare Thierry Burkart : « Nous attendons également des propositions de la part de ceux qui ont fait campagne pour un non. »
Photo : © Loginfo24






