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18/05/2022 à 20 h 16BFM craint une vague d’insolvabilité dans le secteur de la logistique en raison de l’embargo sur le pétrole
Le Bundesverband Factoring für den Mittelstand (BFM) craint que l’embargo sur le pétrole contre la Russie, poussé par la Commission européenne, ne conduise à une nouvelle augmentation significative des prix des carburants. Cela porterait un nouveau coup à de nombreux prestataires logistiques allemands, au nombre d’environ 70 000 – après la pandémie de Corona et l’explosion des prix de l’énergie, beaucoup craignent pour leur existence.
(Berlin) Cela fait déjà un certain temps que les associations de transport et de logistique avertissent d’une vague d’insolvabilité parmi leurs entreprises membres. Avec un embargo sur le pétrole contre la Russie, comme celui actuellement promu par la Commission européenne, cette vague pourrait finalement se déclencher. Les prix des carburants dans le pays devraient à nouveau s’envoler, ce qui mettrait de nombreux PME logistiques sous pression. La situation s’était légèrement détendue récemment : le prix moyen du diesel dans les stations-service publiques était de 2,02 euros par litre au 24 avril, selon l’Office fédéral de la statistique. Il a donc légèrement baissé par rapport au niveau record de 2,33 euros atteint le 10 mars, mais reste à un niveau élevé. Le deuxième paquet de mesures de soutien décidé fin avril par le gouvernement, qui prévoit notamment une réduction temporaire de la taxe sur l’énergie et des prêts à court terme, est jugé insuffisant par des représentants du secteur, comme le Bundesverband Güterkraftverkehr Logistik und Entsorgung (BGL), pour atténuer la situation menaçant l’existence.
Les défis du secteur se concentrent
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le secteur des services logistiques, qui comprend plus de 70 000 entreprises, principalement des PME, selon l’association professionnelle BVL, fait face à d’énormes problèmes. Ceux-ci ne concernent pas seulement l’explosion des prix des carburants – de nombreux conducteurs opérant sur les routes allemandes viennent également d’Ukraine. Ils sont compréhensiblement retournés dans leur pays pour y apporter une aide précieuse. Cela aggrave encore la situation pour le transport et la logistique. Selon les informations des associations, il manque déjà près de 80 000 conducteurs. De plus, la situation des jeunes recrues est difficile, et l’attrait du secteur pour les potentiels apprentis est loin d’être optimal : selon une enquête récente d’Amazon et de l’Université des sciences appliquées de Würzburg-Schweinfurt, les jeunes de moins de 26 ans évaluent les perspectives de carrière dans le secteur logistique moins favorablement que les plus de 50 ans. Le secteur doit donc travailler durablement sur son image. Cependant, il manque souvent la liquidité nécessaire pour des mesures en matière de recrutement et de positionnement en tant qu’employeur. D’autant plus que les défis immédiats sont financièrement difficiles à surmonter et que les réserves de nombreuses entreprises ont été épuisées par la pandémie de Corona.
Rendre la gestion du fonds de roulement résiliente aux crises
« Les logisticiens de PME ont désespérément besoin d’outils stratégiques pour maintenir le capital d’exploitation nécessaire face aux défis actuels. Les mesures d’aide de l’État ne suffiront guère à elles seules compte tenu des nombreux défis », déclare Michael Ritter, président du Bundesverband Factoring für den Mittelstand (BFM). La vente régulière de créances dans le cadre du factoring est donc un moyen approprié, surtout dans la situation actuelle, pour rendre la gestion du fonds de roulement résiliente aux crises. Le factoring aide les entreprises à devenir indépendantes des délais de paiement. « Surtout les PME qui collaborent avec de grandes entreprises rapportent sans cesse de longs délais de paiement de 60 voire 90 jours. Les partenaires de factoring, en revanche, mettent des liquidités à disposition immédiatement. Cela permet aux entreprises de transport de réagir rapidement aux changements à court terme des prix des carburants et de planifier de manière plus fiable », ajoute Ritter. Bien que de nombreux contrats permettent d’intégrer les fluctuations des prix des carburants par le biais d’une clause de prix flottant, la vitesse de réaction aux événements est souvent en retard : les fonds ne sont disponibles qu’à la fin de la période de paiement convenue. Le factoring, en revanche, met souvent des liquidités à disposition après un ou deux jours, offrant ainsi plus de marge de manœuvre, par exemple pour les préfinancements.
Prévention des risques et renforcement en tant qu’employeur
« Le factoring renforce également la gestion des risques des entreprises logistiques. Cela prend une importance particulière en ce moment. En effet, en période de crise, non seulement les délais de créance augmentent souvent, mais le risque de défaut de paiement s’accroît également lorsque les clients rencontrent des difficultés économiques. En revanche, si les créances sont vendues à un partenaire de factoring, celui-ci assume le risque et l’entreprise de logistique reçoit dans tous les cas le montant de la facture impayée », explique Ritter. Lorsque les entreprises du secteur retrouvent des eaux plus calmes, elles peuvent également s’occuper de questions urgentes d’avenir telles que leur attractivité pour les professionnels ainsi que des mesures de formation et de perfectionnement – ici, le financement des ventes par le biais du factoring peut également fournir la liquidité nécessaire.
À propos du BFM
Le Bundesverband Factoring für den Mittelstand (BFM) est la représentation centrale des intérêts des sociétés de factoring de taille intermédiaire en Allemagne. Dans l’association, des sociétés orientées vers la qualité, souvent dirigées par leurs propriétaires, se sont regroupées, spécialisées dans le financement des ventes des petites et moyennes entreprises.
Photo : © BFM






