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20/10/2025 à 19 h 14Les États membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) n’ont pas pu s’accorder cette semaine sur des réglementations mondiales de protection du climat pour la navigation et ont reporté leur décision à l’année prochaine. Cela doit permettre de créer plus de temps pour d’autres discussions. Quand exactement les négociations reprendront, est incertain. La chance d’obtenir des règles mondiales uniformes et efficaces s’éloigne donc.
(Hambourg) « C’est un revers. Il est fortement à douter qu’un consensus puisse être atteint l’année prochaine », déclare Martin Kröger, directeur général de l’Association allemande des armateurs (VDR). « Une pause peut aider, mais elle ne doit pas devenir un état permanent. Si la décision est sans cesse reportée, le processus risque de s’enliser complètement. »
« Le secteur maritime a depuis longtemps une position claire », souligne Kröger : « Nous avons besoin d’un cadre réglementaire mondial et uniforme pour la protection du climat dans la navigation. » Mais à l’OMI, ce sont les États qui décident, et tandis que certains pays comme les États-Unis ont bruyamment et avec une grande pression fait campagne contre un cadre mondial, l’UE est restée trop silencieuse. « Juste maintenant, l’UE aurait pu renverser la situation avec des mots clairs et la volonté d’adapter ses réglementations régionales à un système mondial. Au lieu de cela, elle est restée silencieuse et a complètement sous-estimé le changement d’humeur de certains États en plénière », ajoute Kröger.
Les négociations étaient à un tournant, un signal clair de l’UE aurait pu permettre une percée : peut-être qu’un accord serait devenu plus probable si l’UE avait été prête à mettre de côté ses mesures régionales au profit d’un instrument mondial efficace sous l’égide de l’OMI et à le communiquer clairement. Au lieu de cela, il n’y a eu que des annonces vagues concernant l’examen des réglementations existantes de l’UE, telles que le système d’échange de quotas d’émission (ETS) ou FuelEU Maritime, pour leur conformité avec les futures exigences de l’OMI. Un engagement clair a malheureusement fait défaut.
Chaque réglementation spéciale supplémentaire signifie plus de bureaucratie, moins de clarté et nuit finalement à la protection efficace du climat. Kröger ajoute : « C’était la grande chance pour l’UE de passer enfin des paroles aux actes : réduire la bureaucratie, mettre fin aux structures doubles et remettre la compétitivité de l’Europe au centre des préoccupations. Mais cela est resté inexploitée. »
Reprendre rapidement les discussions avec l’OMI
Le VDR exige que les discussions à l’OMI soient rapidement reprises et qu’un accord sur un cadre mondial pour la décarbonisation de la navigation soit atteint malgré la pause annoncée aujourd’hui pour l’accord. La navigation est mondiale et la protection du climat dans la navigation doit l’être aussi. Si chaque pays et chaque région émet ses propres exigences, la protection du climat devient plus coûteuse, plus compliquée, moins efficace et la concurrence loyale est déséquilibrée. La navigation a enfin besoin d’un cadre global clair.
Photo : © Loginfo24





