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30/04/2025 à 20 h 05LES CHEMINS DE FER DE FRET exigent l’électrification vers la Pologne/ République tchèque
L’électrification des lignes et des points de passage frontaliers est un élément essentiel de l’infrastructure ferroviaire – en particulier pour les liaisons vers la Pologne et la République tchèque (qui mènent plus loin vers l’Europe de l’Est et du Sud), l’Allemagne a un besoin urgent de rattrapage. Des lignes et des points de passage frontaliers entièrement accessibles aux locomotives électriques doivent devenir la norme dans une Europe de plus en plus intégrée.
(Berlín) Aucun train de marchandises ne devrait plus avoir à s’arrêter au point de passage frontalier, ce qui entraîne des coûts en temps, en argent et en capacité. Pour le transport ferroviaire de marchandises, les points de passage frontaliers particulièrement pertinents, qui ne sont toujours pas électrifiés, sont ceux de Görlitz, Forst, Küstrin-Kietz (vers la Pologne) et Bad Brambach, Schirnding, Furth im Wald (vers la République tchèque). Ils doivent être électrifiés au cours de cette législature (jusqu’en 2029) – la coalition noire-rouge a annoncé dans l’accord de coalition que des parties centrales de l’infrastructure de transport vers la Pologne et la République tchèque doivent être développées. Les camions et les barges naviguent déjà sans problème au-delà des frontières – un avantage sur le marché du transport concurrentiel.
Roger Mahler, directeur général de METRANS Rail (Allemagne) et membre du conseil d’administration des CHEMINS DE FER DE FRET, s’exprime comme suit. Il prend la parole aujourd’hui lors de l’événement « Nuremberg – la porte vers l’Est ? Quelles opportunités l’électrification ferroviaire offre-t-elle pour la région métropolitaine de Nuremberg ? » organisé par la Chambre de commerce de Nuremberg, la Chambre de commerce de Haute-Franconie à Bayreuth, le réseau des villes saxonnes-bavaroises, l’IG E Nuremberg-Bayreuth-Cheb et le bureau de l’électrification ferroviaire.
« Le fait que les lignes ferroviaires centrales vers la République tchèque et la Pologne stagnent au niveau des années 80 est un signe de pauvreté. L’exportation et l’importation allemandes ainsi que l’ensemble de l’UE dépendent d’un réseau ferroviaire performant en Allemagne. Nous parlons de transport respectueux du climat, tout en devant transporter des conteneurs de marchandises de haute technologie avec des locomotives diesel sur des lignes frontalières. En tant qu’entreprise, nous perdons du temps et de l’argent à chaque changement de locomotive – et avec chaque année qui passe, nous perdons confiance dans la politique des transports.
Les déclarations dans l’accord de coalition, selon lesquelles on souhaite développer l’infrastructure de transport vers la Pologne et la République tchèque, sont une raison d’espérer – à condition de se rappeler que le transport doit être transféré sur rail. Le gouvernement fédéral doit corriger les manquements du passé : dans les années 90 et 2000, les autoroutes vers la Pologne et la République tchèque ont été systématiquement développées au-delà des frontières, maintenant il faut électrifier le rail et ainsi renforcer sa compétitivité par rapport aux camions.
Le gouvernement peut agir rapidement grâce à l’électrification
Le gouvernement peut rapidement – et d’ailleurs à un coût relativement bas – faire quelque chose pour la position économique de l’Allemagne grâce à l’électrification. Des capacités seront ainsi créées sur de nouvelles lignes ferroviaires, lorsque les trains de marchandises pourront utiliser plus facilement de plus longues distances, au lieu de devoir partager avec le transport de passagers déjà surchargé. »
Photo : © Les CHEMINS DE FER DE FRET






