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27/08/2024 à 16 h 08Les efforts vers la neutralité climatique et l’économie circulaire sont aujourd’hui ancrés dans de nombreuses stratégies d’entreprise. Le Green Deal de l’UE accélère ces efforts par des réglementations appropriées et peut représenter un défi pour certaines entreprises. La demande de plus de transparence concernant leurs activités et performances en matière de durabilité occupe les entreprises au quotidien.
(Köln) Les clients s’intéressent à l’origine et aux impacts environnementaux des produits, les investisseurs exigent des détails sur les risques environnementaux potentiels et les législateurs définissent des exigences en matière de reporting d’entreprise, de devoir de diligence dans les chaînes d’approvisionnement et de communication avec les consommateurs.
Parmi ces exigences figurent par exemple le règlement de l’UE sur la déforestation (EUDR) et la directive sur le reporting de durabilité des entreprises (CSRD). L’EUDR est un règlement sur les chaînes d’approvisionnement sans déforestation qui entrera en vigueur le 30 décembre 2024. La CSRD est une directive de l’UE sur le reporting de durabilité qui oblige les entreprises à publier des rapports réguliers sur leurs risques sociaux et environnementaux. Ces exigences sont propulsées par le Green Deal de l’UE, dont l’objectif principal est d’atteindre la neutralité climatique de l’UE d’ici 2050.
Une tâche difficile pour les entreprises
Une tâche difficile pour les entreprises, car le délai de mise en œuvre est court et la méthode est parfois floue. Des demandes parallèles avec des approches différentes envers les participants de la chaîne d’approvisionnement peuvent entraîner un travail supplémentaire évitable. De plus, la complexité croissante de l’échange de données interentreprises joue un rôle majeur. En effet, les informations nécessaires ne peuvent dans la plupart des cas pas être fournies par une seule entreprise. Pour que les informations soient significatives et qu’une comparabilité entre différentes entreprises puisse être garantie, des définitions, des méthodes de mesure et de calcul uniformes sont également nécessaires.
Pour relever ces défis, les entreprises doivent coopérer et adopter une approche commune. « C’est là que le programme GS1 Data for Sustainability entre en jeu. Avec ce programme, GS1 Germany en tant que plateforme et multiplicateur propose une approche collaborative de la solution », explique Christian Przybilla, responsable du programme et responsable des données maîtresses et de l’échange de données chez GS1 Germany. Il ajoute : « L’objectif du programme est de développer un langage commun basé sur les normes GS1 pour les informations de durabilité, qui facilite la transformation au sein des entreprises et simplifie les approches coopératives au-delà des frontières des entreprises. » Le programme est prévu sur plusieurs années. La phase 1 actuellement en cours traite de l’EUDR et de la CSRD. Plus de 30 représentants du secteur des biens de consommation à rotation rapide, tant de l’industrie que du commerce et des services, participent. Parmi eux, des entreprises renommées telles que dm-drogerie markt GmbH & Co. KG, REWE Group Buying GmbH, Henkel AG & Co. KGaA ou Alfred Ritter GmbH & Co. KG.
La normalisation des données est importante pour le processus de création de valeur
« Les détaillants peuvent depuis 2019 mettre en avant la part de matériaux recyclés dans les emballages au point de vente. Cela a prouvé qu’il était possible de promouvoir des emballages plus durables. Cela a été réalisé grâce à la mise en œuvre de l’attribut de données ‘Part de matériaux recyclés’ dans le GDSN. Cet exemple illustre à quel point la normalisation des données est importante pour transformer efficacement l’ensemble du processus de création de valeur vers une économie durable. C’est pourquoi nous continuons à nous engager activement dans ce domaine », rapporte Dagmar Glatz, gestion de produit, durabilité/emballages chez dm-drogerie markt.
Dr. Arndt Scheidgen, directeur de la gestion des produits, Henkel Consumer Brands, déclare : « Nous considérons la participation au programme GS1 ‘Data for Sustainability’ (D4S) comme essentielle, car de nombreuses législations entrent actuellement en vigueur ou sont en préparation, nécessitant une coopération de tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Chaque acteur dépend de données de durabilité fiables de la chaîne d’approvisionnement en amont et d’un transfert standardisé. Les données de durabilité représentent le plus grand domaine de travail de l’industrie et du commerce dans les années 2020. »
Pour l’année 2024, Data for Sustainability se concentrera d’abord sur les règlements du Green Deal de l’UE, EUDR et CSRD. Dans un premier paquet de travail, des points de données interentreprises pertinents seront décrits sémantiquement afin de créer une compréhension commune axée sur le secteur des biens de consommation à rotation rapide. Ensuite, les points de données seront mappés aux normes GS1 appropriées pour le transfert entre les partenaires de la chaîne d’approvisionnement. Si des possibilités de déclaration manquent dans les normes GS1, elles seront intégrées dans les normes mondiales. À long terme, une automatisation par la numérisation sera au premier plan, permettant une augmentation durable de la performance en matière de durabilité au sein des entreprises.
Photo : © Loginfo24




