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25/08/2024 à 18 h 38Le LBS - Verband des transporteurs bavarois e.V. plaide pour une acceptation honnête des surfaces et des transports qui approvisionnent notre société de manière économique et durable. Le LBS souhaite déjà avant l’Expo Real à Munich susciter la discussion sur le besoin accru et une qualité durable des biens immobiliers logistiques.
(Munich) Les espaces urbains et les voies de circulation sont en transformation, la transition numérique révolutionne les relations entre le commerce et les clients, les chaînes logistiques sont redéfinies : Cependant, les surfaces sur lesquelles ces changements doivent se produire ne suffisent pas du tout pour développer des solutions durables et résilientes. C’est ce que souligne le LBS - Verband des transporteurs bavarois e.V. « La logistique, en tant que quatrième plus grande branche de l’économie allemande, a besoin de possibilités de conception et de développement fiables pour son travail », explique la directrice générale du LBS, Sabine Lehmann. « Le conflit d’objectifs actuel entre la libre circulation des marchandises, la commodité et la sécurité d’approvisionnement des clients, ainsi que les surfaces et le trafic, doit se transformer en une coopération constructive. »
Se concentrer sur les « facteurs perturbateurs » mène à une impasse
Le fait que les implantations logistiques rencontrent des résistances en raison des surfaces nécessaires, des émissions de bruit et de lumière inévitables pendant l’exploitation, ainsi que du volume de trafic, préoccupe de plus en plus l’association professionnelle et ses entreprises membres. « Les entreprises ne peuvent plus s’installer ou s’agrandir là où elles sont nécessaires et peuvent être exploitées de manière économique et efficace, mais là où elles semblent déranger le moins », constate Lehmann. « On n’accepterait pas cela pour les hôpitaux ou les écoles, mais pour l’approvisionnement en biens de consommation, on perd rapidement de vue l’évidence des courtes distances. » Il en va de même pour l’approvisionnement des entreprises en matières premières et en produits semi-finis, ainsi que pour le transport des produits : « Made in Germany signifie aussi logistique en Allemagne. »
« Même les vélos cargo ont besoin de surfaces de transbordement »
Comme exemple de développements contradictoires dans la planification, l’implantation et l’utilisation des biens immobiliers logistiques, le LBS cite les aspects de la préservation des ressources, de la durabilité et de la protection du climat. D’une part, le transport de marchandises en milieu urbain est délibérément rendu peu attrayant, d’autre part, l’intégration de centres de distribution micro dans la planification (ou re-planification) des quartiers est encore trop souvent laissée de côté, ils sont plutôt « délocalisés à l’extérieur ». « Même une distribution par vélo cargo n’est pas réalisable sans surfaces de transbordement, si les entrepôts de distribution sont situés loin à la périphérie », dit Lehmann. La surface nécessaire pour stocker, transporter et distribuer des marchandises est de la même taille sous toutes les conditions, elle est simplement répartie différemment : Parfois, un modèle commercial prévoit un stockage chez le producteur, parfois chez le commerçant, parfois dans la logistique. « La situation est complètement différente pour les trajets de transport : Plus les points de distribution sont éloignés et mal placés dans le réseau, plus les distances à parcourir pour relier les producteurs aux consommateurs sont longues, ce qui entraîne une augmentation du volume de trafic. »
Une vue d’ensemble favorise une plus grande durabilité
Pour le LBS, il est donc clair : « Dans l’intérêt de courtes distances et d’une moindre pollution environnementale provenant de l’exploitation, nous avons besoin de solutions intelligentes qui prennent en compte et pondèrent tous les facteurs de manière égale. Ces solutions peuvent être déterminées avec précision à l’aide de mesures concrètes. » Cela vaut en particulier pour les calculs globaux durables : Les surfaces logistiques sont par exemple parfaitement adaptées à l’exploitation de grandes installations photovoltaïques en raison de leur taille et de leur construction. Ainsi, selon l’association professionnelle, le bénéfice économique est indissociablement lié au bénéfice écologique.
La demande est clairement visible et en croissance
Tous les chiffres et prévisions actuellement disponibles indiquent qu’une augmentation des volumes de transport de marchandises et de produits est à prévoir à court terme. « La transition numérique aide les prestataires de services à planifier et à optimiser les flux de trafic. Mais les surfaces sur lesquelles les réfrigérateurs de Hanovre sont transbordés en route vers les clients dans le Chiemgau, ou sur lesquelles le marbre italien est distribué dans les magasins de bricolage franconiens, ne peuvent pas être représentées dans l’espace virtuel », souligne Lehmann en précisant le besoin en surfaces logistiques. En particulier dans le transport de marchandises en colis - optimisé en ressources et en environnement - qui regroupe de nombreuses expéditions en un seul transport, des surfaces de transbordement suffisamment grandes à proximité des consommateurs finaux sont essentielles pour des processus durables. L’autre option, de nombreux petits transports à peine chargés, aurait exactement l’effet inverse : plus de véhicules, plus de trafic, plus de consommation de ressources, plus d’émissions.
La division du travail nécessite de la logistique
Les bouleversements sociétaux qui surviendraient si une logistique à courte distance exclusive pour les biens et marchandises de production locale était la réponse aux questions de l’avenir entraîneraient nécessairement un besoin accru de surfaces de culture, de démolition et de fabrication, qui dépasseraient de loin le besoin en surfaces logistiques - et qui entraîneraient leurs propres charges. « Sans parler de nombreux produits qui ne sont pas disponibles ou ne peuvent pas être produits ici, du pétrole brut au poisson de mer, du silicone à l’ordinateur portable. Leur transport est la condition immuable pour une disponibilité adaptée à la demande. » Une économie de division du travail, selon le LBS, ne peut pas être représentée sans une logistique fluide, tout comme la position de l’Allemagne et de la Bavière en tant que grandes puissances exportatrices. Tout comme chaque ménage a un sous-sol, un grenier ou un réfrigérateur comme point de transbordement entre « stockage » et « utilisation », la logistique a besoin de surfaces suffisantes pour le même but, souligne l’association.
Une acceptation nécessaire également en dehors du secteur
« Dans moins de deux mois, l’EXPO REAL se tiendra à nouveau à Munich, l’une des plus importantes foires immobilières d’Europe. Le LBS en profite pour susciter déjà en amont la discussion sur le besoin accru et une qualité durable des biens immobiliers logistiques », déclare Lehmann. « Le sujet est trop complexe et a des effets si durables qu’il nécessite un large public pour développer rapidement des concepts fiables au-delà du secteur - et pour établir cette acceptation. »
Photo : © Loginfo24






