
HHLA enregistre une baisse de chiffre d’affaires et de trafic en 2023
20/02/2024 à 13 h 06
LES CHEMINS DE FER DE FRET craignent le chaos en raison de la rénovation des voies
20/02/2024 à 13 h 34Il est déjà exceptionnel qu’une association de transport routier, comme l’association suisse des véhicules utilitaires ASTAG, critique l’expansion de l’infrastructure ferroviaire, qui est essentielle pour le progrès du transfert modal. Et ce, non pas en Suisse, mais en Allemagne, où l’expansion de l’infrastructure ferroviaire accuse un retard de plusieurs années. En particulier, selon l’ASTAG, l’expansion de la ligne d’accès NEAT dans la vallée du Rhin entre Karlsruhe et Bâle doit être accélérée.
(Berne) La politique de transfert suisse fonctionne – comme le prouve la part de marché record de la voie ferrée à l’échelle européenne. La base de ce succès est une collaboration étroite de l’ensemble du secteur logistique. L’association suisse des véhicules utilitaires ASTAG estime que d’autres progrès sont possibles. Cependant, cela nécessite de toute urgence des développements de l’infrastructure ferroviaire en Allemagne.
Les efforts pour transférer le transport de marchandises portent leurs fruits. 30 ans après l’adoption de l’article sur la protection des Alpes (20 février 1994), 74 % de toutes les marchandises en transit de frontière à frontière sont transportées par rail à travers la Suisse. Cela représente une part de marché aussi élevée nulle part ailleurs en Europe. La base et la condition préalable à cela étaient ou sont des efforts communs de l’ensemble du secteur logistique. Cela inclut une collaboration étroite entre le rail et la route (co-modalité), une optimisation des chaînes de transport ainsi que l’automatisation, l’augmentation de l’efficacité et l’innovation chez les acteurs impliqués.
Financement par le transport routier
L’association suisse des véhicules utilitaires ASTAG rappelle également l’engagement financier du secteur du transport routier via la taxe sur les poids lourds liée aux performances (LSVA). Avec un total cumulé de 30 milliards de francs depuis 2001 – ce qui dépasse les coûts totaux de la NEAT – les paiements des propriétaires de véhicules s’élèvent désormais à 1,7 milliard de francs par an ; dont deux tiers vont au fonds d’infrastructure ferroviaire (BIF). « Le transport routier contribue de manière significative au financement des projets ferroviaires », résume le président central de l’ASTAG, Thierry Burkart : « En bref, nos membres financent la politique de transfert ! »
Plus de transit ferroviaire uniquement avec l’expansion ferroviaire en Allemagne
Encore plus de transit ferroviaire est, selon l’ASTAG, tout à fait possible. Comme le souligne à juste titre le Conseil fédéral dans sa dernière politique de transfert (p. 74), la « productivité et l’efficacité » dans le transport ferroviaire de marchandises sont cependant « insuffisantes ». Par conséquent, des mesures sont nécessaires pour améliorer la qualité et la fiabilité. Le besoin d’action est particulièrement urgent sur les soi-disant lignes d’accès NEAT en Allemagne (vallée du Rhin) ; ici, les extensions de capacité déjà contractuellement promises doivent être réalisées de toute urgence. Aucun autre progrès ne peut être attendu en revanche par des augmentations de la LSVA, unilatéralement au détriment du transport lourd – le développement jusqu’à présent a montré que la qualité détermine le choix du mode de transport, et non principalement les coûts.
Photo : © Loginfo24






