
TFG Transfracht intègre Duisbourg et Kreuztal dans son réseau
21/01/2024 à 19 h 10
Söhner Kunststofftechnik avec un nouveau hall logistique et de montage
23/01/2024 à 19 h 16La décision surprenante de la Commission de la concurrence (WEKO) interdisant à la Poste suisse de reprendre le concurrent Quickmail/Quickpac fait des vagues en Suisse. D’une part, personne ne s’attendait à cette décision et d’autre part, il semble qu’il existe une contre-offre de Rico Back, un logisticien postal de première heure.
Von: Andreas Müller
(Berne) La WEKO justifie sa décision en affirmant qu’elle renforcerait une position dominante de la Poste sur divers marchés de la correspondance et des colis, ainsi que sur le marché de la distribution de journaux et de magazines. La Poste suisse et Quickmail ont cependant justifié leurs intentions de reprise par une reprise de sauvetage.
La WEKO fait également référence à une offre de reprise supplémentaire (remarque : par l’entrepreneur Rico Back), qui, en cas de réalisation, continuerait à permettre une concurrence dans la distribution de lettres et de colis. Comme le rapporte notamment swissinfo.ch, Quickmail s’oppose à une reprise par Rico Back. Comme l’a expliqué le président du conseil d’administration Marc Erni, une faillite serait moins coûteuse que l’offre d’achat de Back, qui, de plus, ne s’intéresse en principe qu’à la partie Quickpac et souhaite reprendre l’entreprise à un prix aussi bas que possible.
Back est logisticien de colis depuis les années 80
Rico Back est un logisticien de colis de première heure. Il a ainsi participé à la création de German Parcel (aujourd’hui GLS) à la fin des années 80 et a dirigé le groupe Royal Mail jusqu’en 2020. L’intérêt unilatéral pour Quickpac est compréhensible dans la mesure où le secteur des lettres touche également à sa fin en Suisse, rendant les perspectives d’avenir quasi nulles. Cela vaut également pour la distribution de produits de presse.
Cependant, il n’est pas non plus à supposer que Back ait fait cette offre par intérêt personnel. Il est plutôt envisageable qu’il agisse en tant qu’avant-garde d’un groupe plus important dans le secteur des colis.
L’issue est incertaine
Ce qui est le mieux pour les 3’000 employés de Quickmail et Quickpac en ce moment n’est pas encore clair, même après la décision de la WEKO. Car il reste à savoir si Quickmail fera appel et si cela sera couronné de succès. Il est également totalement incertain si Rico Back pourra réaliser ses intentions. Une chose est sûre : Quickmail et Quickpac sont des cas de sauvetage et, vu cela, le temps presse.
Photo : © Quickmail/Quickpac






