L’ASTAG voit d’un œil critique le rapport de transfert du Conseil fédéral

Les plans de la LSVA du Conseil fédéral dans le rapport de transfert 2023 d’aujourd’hui ne rencontrent qu’un certain degré de compréhension de la part de l’Association suisse des véhicules utilitaires ASTAG. Il est réjouissant de constater l’intention de soutenir à long terme les véhicules à faibles émissions de CO2 par des réductions et un financement initial. En revanche, il n’y a aucune compréhension pour l’ajustement des prix annoncé. Néanmoins, le Conseil fédéral est prêt à prendre en compte la demande de l’ASTAG de reporter l’augmentation des tarifs jusqu’en 2025.

(Berne) L’Association suisse des véhicules utilitaires ASTAG demande depuis longtemps des clarifications sur l’avenir de la redevance sur le transport lourd dépendant des performances (LSVA). Le secteur du transport routier dépend de la connaissance précoce des évolutions tarifaires. Ce n’est qu’ainsi qu’il existe suffisamment de sécurité d’investissement et juridique. Avec le rapport de transfert 2023, que le Conseil fédéral a adopté aujourd’hui, les informations nécessaires sont enfin disponibles - mais l’évaluation de l’ASTAG est mitigée.

Pas de compréhension pour l’ajustement des prix

Les perspectives à court terme sont décevantes. La conjoncture se développe moins dynamiquement, et les coûts pour les véhicules, l’entretien et l’énergie augmentent continuellement en raison de l’inflation. À cela s’ajoute une pénurie aiguë de main-d’œuvre, qui fait grimper les coûts de recrutement et de personnel. Néanmoins, l’État insiste sur une augmentation de la LSVA de 5 pour cent. Comme justification, il est avancé que les tarifs doivent être ajustés à l’inflation - afin de garantir le financement de l’infrastructure ferroviaire. L’effet est paradoxalement que l’inflation est ainsi encore renforcée. En effet, des tarifs LSVA plus élevés entraînent des prix de transport plus élevés au détriment des consommateurs. De plus, le principal problème ne réside pas dans des revenus manquants ; les dépenses pour l’infrastructure ferroviaire sont manifestement trop élevées. Néanmoins, le Conseil fédéral semble prêt à procéder à l’ajustement seulement le 1er janvier 2025. « L’ASTAG n’a pas de compréhension pour l’augmentation de la LSVA », souligne Thierry Burkart : « Nous nous réjouissons cependant que notre demande minimale de report soit mise en œuvre ».
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