BVL exige après la troisième place au LPI : « Il faut maintenant persévérer ! »

La Banque mondiale a publié aujourd’hui pour la première fois depuis 2018 l’Index de Performance Logistique (LPI). L’Allemagne, avec le Danemark, les Pays-Bas et la Suisse, se classe troisième. Le Prof. Dr.-Ing. Thomas Wimmer, président du BVL (Bundesvereinigung Logistik e.V.), s’exprime à ce sujet et exige : « Il faut maintenant persévérer ! »

Le commentaire du président du BVL, le Prof. Dr.-Ing. Thomas Wimmer, dans ses propres mots :

« Avec nos voisins européens, le Danemark, les Pays-Bas et la Suisse, l’Allemagne obtient une excellente 3e place, après la 1re place dans les études précédentes. Le leader du classement est, après 2007 et 2012, à nouveau Singapour, suivi par la Finlande. Nous ne devrions pas trop nous attacher à ce classement dans ce domaine si compétitif – l’important est que l’Allemagne soit dans le groupe de tête et qu’elle prenne les bonnes décisions pour que cela reste ainsi. Cela signifie que nous devons examiner de près où se trouvent les faiblesses – ce qui est d’ailleurs l’approche fondamentale de l’étude de la Banque mondiale. Les États doivent obtenir des informations sur les domaines dans lesquels ils peuvent et doivent s’améliorer. L’Allemagne montre des faiblesses en matière de douanes, de contrôles aux frontières et de ponctualité, où il y a eu les baisses les plus marquées dans l’évaluation. Les membres du BVL rapportent qu’une bureaucratie excessive et un manque de numérisation jouent un rôle majeur. La politique peut et doit ici exercer une influence directe et améliorer les conditions-cadres. Heureusement, nous agissons ici au sein de l’UE dans un réseau solide. Ce qui se passe lorsque l’on s’isole volontairement et complique le commerce des marchandises se voit dans la chute du Royaume-Uni dans le classement – en 2018, il était encore à la 9e place, le pays du Brexit ne se retrouve maintenant qu’à la 25e place. Cependant, il est beaucoup plus important en Allemagne d’agir politiquement dans un domaine où de bons résultats masquent actuellement le développement dramatique : si nous ne redressons pas bientôt la situation en matière d’infrastructure, le titre de « champion du monde de la logistique » deviendra inaccessibile à l’avenir. En particulier, l’accélération de la planification et l’entretien jouent ici un rôle prépondérant. Peut-être est-il donc préférable que nous ne criions pas à nouveau « champion du monde de la logistique » et que nous puissions nous reposer – nous devons maintenant persévérer pour maintenir notre position. »

Le rapport complet de la Banque mondiale est disponible ici : https://lpi.worldbank.org/report

Photo : © BVL