
Panattoni célèbre la première pelletée de terre pour le City Dock Hamburg Norderstedt
21/12/2022 à 13 h 45
Dachser prend le contrôle total de deux coentreprises en Hongrie
21/12/2022 à 13 h 47Le marché logistique mondial traverse encore des périodes turbulentes. Néanmoins, après trois années en mode crise, un marché en voie de normalisation est en vue. Lufthansa Cargo se projette avec optimisme dans l’année 2023 et aborde des tendances fondamentales telles que la numérisation et la durabilité, ainsi que les défis qui y sont associés dans le fret aérien, de manière positive.
(Francfort) Les phases critiques de la pandémie de Covid ont clairement montré à quel point le fret aérien est essentiel dans le domaine de la logistique. Il constitue un élément indispensable des chaînes d’approvisionnement mondiales. Les années de crise passées ont donc été d’autant plus difficiles pour le secteur. La mise à l’arrêt temporaire de nombreuses flottes d’avions de passagers a entraîné une perte considérable d’espace de fret, car environ la moitié de la tonnage de fret aérien mondial est transportée en tant que fret complémentaire. Bien qu’il y ait encore des chaînes d’approvisionnement tendues, également en raison des dynamiques mondiales, Lufthansa Cargo s’attend à ce que l’augmentation des capacités de fret l’année prochaine contribue à une détente. En particulier, l’augmentation continue des vols de passagers et la perspective d’un marché asiatique qui se rouvre à nouveau permettent d’envisager l’avenir avec confiance.
« Les dernières années ont montré que le commerce mondial est résilient et qu’il existe encore des marchés en croissance. Le fret aérien a toujours été dynamique et volatil. La flexibilité est et sera également demandée à l’avenir », déclare Dorothea von Boxberg, présidente du conseil d’administration de Lufthansa Cargo. L’année 2023 ne nécessitera pas de changement fondamental de stratégie, mais continuera à faire avancer les mesures déjà en cours et à maintenir une volonté d’apprentissage orientée vers l’avenir, ajoute von Boxberg.
Numérisation et IA comme facteur de compétitivité
Les années de pandémie ont conduit à une forte avancée de la numérisation dans de nombreux domaines, tous secteurs confondus. Selon Lufthansa Cargo, cela se poursuivra également dans le domaine du fret aérien, et à un rythme accéléré. La mise en réseau par une utilisation intelligente des données ainsi que l’automatisation croissante des processus deviendront des facteurs de performance et de compétitivité pour le secteur.
« Déjà avant la pandémie, des thèmes comme la numérisation et l’IA étaient importants. Dans le fret aérien, il existe encore de nombreuses opportunités d’utiliser les données de manière créatrice de valeur et d’interagir en temps réel avec les partenaires. Le secteur se caractérise par une collaboration intersectorielle très forte. Un exemple en est le projet de recherche national ‘Digitales Testfeld Air Cargo’ du ministère fédéral des Transports (BMVI), coordonné par l’Institut Fraunhofer pour le flux de matériaux et la logistique (IML). Nous sommes heureux de participer en tant que partenaire de projet à la mise en place d’un site de fret aérien en Allemagne compétitif à l’international », déclare Dorothea von Boxberg.
La durabilité reste un grand sujet
L’avenir de la logistique de fret aérien sera également largement influencé par la question de la durabilité. Aujourd’hui déjà, le secteur contribue de manière variée à la protection du climat. En plus de la neutralité en CO2 au sol, par exemple grâce à l’électrification ou aux panneaux solaires, il sera, selon Lufthansa Cargo, indispensable de promouvoir davantage la durabilité du moyen de transport aérien, par exemple par des modernisations de flotte. Il est également important que les réglementations concernant les quotas de carburants durables (Sustainable Aviation Fuels) soient conçues dans des conditions de concurrence équitables. « Pour nous, la durabilité a une importance toute particulière. Nous nous sommes fixé l’objectif ambitieux de réduire de moitié nos émissions de CO2 par kilogramme lors des vols d’ici 2030. Un vol efficace et l’augmentation de l’utilisation de carburants durables sont au centre de nos préoccupations », explique Dorothea von Boxberg. « Pour vraiment faire la différence, nous devons penser à la question de manière holistique et prendre au sérieux des mesures plus petites comme l’optimisation des moyens de chargement et le recyclage. Nous sommes convaincus que chaque contribution compte. »






