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31/03/2022 à 19 h 34Le Verband Deutscher Reeder (VDR) exige une sortie protégée pour tous les navires de la flotte commerciale internationale bloqués dans la zone de guerre de la mer Noire. Plus d’un mois après le début de l’invasion russe en Ukraine, le VDR estime que plus de 60 navires marchands de différentes nationalités, y compris plusieurs navires de compagnies maritimes allemandes, sont bloqués dans les ports de la côte ukrainienne.
(Hambourg) L’approvisionnement des équipages en nourriture devient de plus en plus difficile. La présidente du VDR, Dr. Gaby Bornheim, a déclaré : « Nous exigeons que ces navires puissent quitter les ports le plus rapidement possible sans risque d’attaque. Les navires doivent bénéficier d’un passage sécurisé afin qu’ils puissent quitter la zone de guerre avec leurs équipages en toute sécurité. »
Le VDR appelle donc en particulier la partie russe à permettre les « corridors bleus » proposés par l’Organisation maritime internationale (OMI) : « Il est inacceptable que, en plus de la population ukrainienne, plus de 1 000 marins à bord d’au moins 60 navires marchands dans la région de guerre doivent craindre pour leur vie. Les navires et leurs équipages ne doivent pas devenir des otages dans cette guerre d’agression. »
Danger des mines et des tirs
Lors d’une sortie des navires marchands bloqués dans les ports ukrainiens, des dangers considérables menacent actuellement, notamment à cause des mines et des tirs possibles de navires de guerre situés au large des côtes ukrainiennes. Au moins cinq navires marchands auraient déjà été victimes d’attaques ces dernières semaines, dont un a coulé.
Soutien à la position de l’UE et des États-Unis
La présidente du VDR a de nouveau condamné l’attaque russe contre l’Ukraine dans ce contexte : « La violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine par la Russie est inacceptable pour nous. » Le syndicat soutient donc également la position du gouvernement fédéral, de l’UE, des États-Unis et d’autres alliés en ce qui concerne les sanctions : « Nous soutenons des mesures économiques fortes contre l’invasion. Plus ces régulations de sanctions sont clairement définies et moins elles laissent de place à l’interprétation, mieux nous pouvons les appliquer dans le secteur maritime. »
Photo : © Loginfo24/Adobe Stock / Légende de l’image : Le port d’Odessa




