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19/01/2022 à 18 h 13Révolution numérique dans le transport ferroviaire de marchandises : Un train équipé de nouvelles attelages automatiques numériques a commencé aujourd’hui un test pratique de plusieurs mois. Le ministre fédéral du Numérique et des Transports, Dr. Volker Wissing, a donné le signal de départ symbolique au train pour son voyage à travers l’Europe. La technologie clé pour la numérisation du transport ferroviaire de marchandises est prête pour la production en série.
(Berlin) L’attelage automatique numérique (DAK) est un élément essentiel de la numérisation des trains de marchandises. Il constitue donc un levier décisif pour rendre le rail plus compétitif par rapport à la route. Le DAK permet d’atteler automatiquement les wagons de marchandises, c’est-à-dire sans intervention manuelle. Les connexions de frein entre les wagons sont également établies automatiquement. Pour la première fois, les wagons de marchandises seront équipés de lignes d’alimentation électrique et de données continues.
Avec le DAK, des manœuvres de triage plus rapides et automatisées deviennent possibles. En somme, la capacité des gares de transbordement augmente considérablement. Les trains de marchandises peuvent devenir plus longs et plus lourds avec la nouvelle technologie d’attelage. Plus important encore : ils peuvent circuler à des vitesses plus élevées qu’auparavant et ainsi mieux « nager » dans le transport ferroviaire. Cela augmente la capacité du réseau ferroviaire. Le DAK contribuera de manière significative à atteindre les objectifs climatiques européens.
Aligner le volume de transport sur les objectifs de protection du climat
Dr. Volker Wissing, ministre fédéral du Numérique et des Transports : « Aligner le volume de transport croissant sur nos objectifs de protection du climat est l’un des plus grands défis de notre époque. Le rail en est la clé – même si nous devons encore rattraper notre retard dans le transport de marchandises. Fidèles à notre slogan ‘Oser plus de progrès’, nous allons résoudre un problème qui dure depuis plus de 70 ans avec l’introduction à l’échelle de l’UE d’un système d’attelage automatique uniforme et propulser plus d’une demi-million de wagons de marchandises au XXIe siècle. Une transformation nécessaire qui ne peut plus attendre un jour de plus. »
Dr. Daniela Gerd tom Markotten, membre du directoire de la DB pour la numérisation et la technique : « Cet attelage est une révolution ; il appartient à l’avenir. Le DAK rend les wagons de marchandises intelligents et rapides : lors de l’attelage, mais aussi lors de la conduite. Avec cette technologie, non seulement plus de wagons de marchandises peuvent circuler sur le rail ; elle permet également une densification du transport ferroviaire qui profite à tous. Sans les ingénieurs de la DB et leur savoir-faire, cet attelage n’existerait pas. Nous le rendons prêt pour la production en série avec les fabricants. Nous mettons le DAK sur les rails ! »

(de g. à d.) Dr. Volker Wissing, ministre fédéral du Numérique et des Transports ; Dr. Daniela Gerd tom Markotten, membre du directoire de la DB pour la numérisation et la technique ; Dr. Sigrid Nikutta, membre du directoire de la DB pour le transport de marchandises
L’attelage change le transport de marchandises sur rail
Dr. Sigrid Nikutta, membre du directoire de la DB pour le transport de marchandises : « Le nouvel attelage change fondamentalement le transport de marchandises sur rail et nous apporte la vitesse dont nous avons besoin pour sauver le climat. Et cela change le travail difficile jusqu’à présent dans les gares de marchandises : Environ 70 000 fois par jour, nos employés doivent soulever les attelages pesant jusqu’à 20 kilos à hauteur d’épaule pour atteler les trains. La numérisation et l’automatisation des opérations ferroviaires sont un signal fort pour nos clients logistiques : Les marchandises doivent être transportées par rail. Chacun de nos trains économise entre 80 et 100 % de CO2 par rapport au transport routier. Et avec le DAK, nous rendons le système ferroviaire beaucoup plus simple et rapide. »
Le voyage du train de marchandises du futur commence d’abord d’Allemagne vers l’Autriche, puis en Suisse. D’autres pays de l’UE suivront ensuite. Le DAK sera testé dans d’autres situations de conduite, que celles qui seraient possibles en Allemagne. Cela inclut des pentes plus fortes, des virages plus serrés ou d’autres conditions climatiques. Le test doit mener le DAK à la production en série.
Le test dure jusqu’à la fin de cette année
Le test pratique doit être achevé d’ici la fin de cette année. Au cours des derniers mois, des trajets de test ont déjà eu lieu en Allemagne et des essais d’attelage dans des gares de triage.
Le train de test fait partie d’un projet de recherche financé par le ministère fédéral du Numérique et des Transports (BMDV) à hauteur de 13 millions d’euros. Un consortium de six entreprises y participe. En plus de la DB et de sa filiale DB Cargo, il s’agit des chemins de fer de marchandises suisses et autrichiens SBB Cargo et Rail Cargo Austria, ainsi que des propriétaires de wagons Ermewa, GATX Rail Europe et VTG. L’objectif est l’introduction à l’échelle de l’UE du DAK.
Photos : © DB Cargo






