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Le 6 septembre 1996, le « contrat de Lugano » a été signé. L’Allemagne et la Suisse se sont engagées à créer l’infrastructure pour un transport ferroviaire efficace entre les deux pays. Hier, exactement 25 ans plus tard, un bilan a été tiré à la gare allemande de la métropole frontalière suisse de Bâle, qui est particulièrement embarrassant pour la politique de transport allemande. Alors que la Suisse a terminé à temps des tunnels et des lignes, en Allemagne, ni l’extension de la ligne du Rhin ni les contournements n’avancent assez rapidement. Les chemins de fer de marchandises ont maintenant formulé leurs attentes.
(Berlin/Bâle) Un paquet d’accélération et de mesures supplémentaires pour créer le plus rapidement possible une capacité ferroviaire supplémentaire dans le corridor nord-sud, important tant au niveau européen que régional, le long du Haut-Rhin, est exigé par le Réseau Européen des Chemins de Fer. Le président du conseil d’administration de NEE, Ludolf Kerkeling, avertit : « Le ou la nouveau ministre des Transports risque un effondrement du trafic dans la région. » Kerkeling a demandé de privilégier la quadruple voie promise en 1996 de six à sept ans par rapport à la planification actuelle de la DB et d’être terminé d’ici 2035. « Les chemins de fer de marchandises souhaitent, dans le cadre de la transition des transports et du programme de protection du climat, transporter à peu près deux fois plus qu’aujourd’hui d’ici là. Cela et la fréquence souhaitée de toutes les demi-heures dans le transport de passagers ne peuvent tout simplement pas être réalisés sur l’infrastructure actuelle. »
À Bâle, l’ancien ministre suisse des Transports et président de la Confédération, Adolf Ogi, a rappelé que la Suisse avait convenu avec l’UE et les États voisins d’un compromis pour le transport de transit nord-sud, qui avait été contractuellement sécurisé. Cela prévoyait notamment la construction de deux tunnels ferroviaires particulièrement grands et de nombreuses autres lignes ferroviaires comme accès à la « Nouvelle Transversale Ferroviaire Alpestre (NEAT) ».
Le ministre déplore une expansion inacceptable lente
Winfried Hermann, ministre des Transports du Bade-Wurtemberg, a déploré l’expansion inacceptable lente. Celle-ci aurait dû être réalisée plus rapidement, surtout en raison du transport de marchandises. L’État fédéral a investi trop peu dans le passé et a fixé de mauvaises priorités - même du point de vue de la protection du climat, le projet devrait être accéléré.
25 ans après la signature du contrat, il manque encore deux voies sur la ligne du Rhin sur 96 des quelque 180 kilomètres - et les autres sont régulièrement fermées pour des travaux. La ligne du Rhin fait partie depuis 2010 du corridor européen de transport de marchandises Rhin-Alpin et est également l’une des connexions les plus importantes en Europe centrale pour les trains de passagers. Aujourd’hui déjà, plus de 200 trains y circulent quotidiennement et la demande augmente continuellement tant pour le transport de marchandises que pour le transport de passagers. Kerkeling souligne : « Pour atténuer le grand gouffre entre Offenburg et Schliengen au sud de Fribourg ainsi que le désastre du tunnel à Rastatt, nous voulons que des mesures supplémentaires soient prises. Par exemple, d’ici 2023, au moins un des deux tubes de tunnel à Rastatt devrait être praticable. » Pour les chemins de fer de marchandises, il est également prioritaire d’optimiser l’utilisation de la technologie de signalisation et de sécurité ETCS qui sera bientôt installée, ainsi que l’extension de la ligne de la rive gauche du Rhin entre Strasbourg et Wörth. Certaines lignes comme la Gäubahn doivent en outre être renforcées pour des détours nécessaires à maintes reprises. En même temps, une meilleure gestion des chantiers et une collaboration plus intensive entre les opérateurs d’infrastructure ferroviaire sont nécessaires. Kerkeling : « La direction du corridor de transport de marchandises devrait être transférée en Suisse et devrait également, si possible, gérer la branche orientale du corridor de la rive gauche du Rhin « Mer du Nord-Méditerranée ».
Critique d’un nouvel accord
Le nouvel accord récemment présenté par le ministre allemand des Transports avec la Suisse n’est, selon les mots de Kerkeling, « pas vraiment utile et suffisant. Il est inutile d’abandonner le contrat de Lugano au profit d’un cadre contractuel rempli de déclarations d’intention non contraignantes, dans lequel il n’y a aucune déclaration concrète concernant la ligne du Rhin et il est dit qu’il n’y a d’obligations financières pour personne. Cela donne au ministre des Transports la licence de poursuivre la mentalité déjà courante du « je viens aujourd’hui, je viens demain », car nous sommes déjà en retard, et chaque jour retarde le soulagement urgent du goulet d’étranglement dans la région. »
Explication du graphique : sur la ligne du Rhin, les sections Karlsruhe-Rastatt et Offenburg-Schliengen, à l’exception d’un court tronçon à Fribourg, ne sont toujours pas quadruples. La ligne est entièrement électrifiée, contrairement à la ligne de contournement Karlsruhe-Strasbourg-Bâle, qui est à voie unique entre Wörth am Rhein et Lauterbourg et qui n’est pas électrifiée jusqu’à Strasbourg. En raison des changements de locomotives nécessaires et des barrières linguistiques inutiles chez les opérateurs d’infrastructure, la ligne qui était autrefois significative ne joue même plus un rôle pertinent en tant que ligne de contournement aujourd’hui. À l’est de la vallée du Rhin, le contournement des trains par la Gäubahn n’est largement possible qu’à voie unique et il manque également des infrastructures autour de Singen. En tant que soulagement continu de la vallée du Rhin, elle n’est pas utilisable non plus en raison des capacités limitées du côté suisse dans le nœud de Zurich.
Les photos de l’événement « Invités chez des amis » se trouvent ici. Les discours de Winfried Hermann, ministre des Transports du Bade-Wurtemberg, Adolf Ogi, ancien président de la Confédération suisse, et Josef Dittli, président de l’Association des entreprises expéditrices (VAP) seront bientôt publiés sur la même page.
Photos/Graphique : © NEE / Légende de la photo de titre : L’ancien conseiller fédéral suisse Adolf Ogi s’est exprimé à Bâle devant les invités de l’événement « Invités chez des amis ».







