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09/05/2021 à 14 h 54L’Association suisse des véhicules utilitaires ASTAG souhaite améliorer encore l’impact environnemental et climatique du transport routier. Lors de l’assemblée des délégués de cette année, en présence de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, une résolution intitulée « Politique climatique efficace » a été adoptée à l’unanimité. L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur de 50 % d’ici 2030 par rapport à 1990, ainsi que de manière significative à long terme.
(Berne) Le transport de marchandises et de personnes sur la route est déjà aujourd’hui propre. Grâce à la modernisation continue des flottes, plus de 94 % des kilomètres-tonnes sont parcourus avec des véhicules utilitaires conformes aux normes EURO 5 et 6. De plus, de plus en plus de camions à motorisations alternatives (électrique, hydrogène, CNG/LNG, biogaz) sont en service. En conséquence, les émissions polluantes ont presque atteint zéro. La part du transport lourd dans les émissions totales de CO2 de la Suisse ne représente qu’environ 5 %.
Assemblée des délégués pour la première fois en virtuel
Comme prochaine étape, l’Association suisse des véhicules utilitaires ASTAG mise sur une initiative renforcée du secteur du transport routier en faveur de l’environnement et du climat. Lors de l’assemblée des délégués de 2021 – tenue pour la première fois virtuellement dans l’histoire de l’association – une résolution intitulée « Politique climatique efficace » a été adoptée. L’ASTAG et ses membres s’engagent ainsi clairement à améliorer encore les valeurs d’émission dans le transport routier. « Notre secteur a déjà investi des milliards dans la modernisation des flottes de véhicules pour des transports aussi écologiques que possible », a souligné le président central de l’ASTAG et conseiller aux États Thierry Burkart devant la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, qui a transmis un message de salutations, ainsi qu’environ 120 délégués : « Nous renforçons maintenant notre engagement commun ! »
Vers le succès avec des mesures efficaces
L’objectif concret est de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le transport de marchandises et de personnes sur la route de 50 % d’ici 2030 par rapport à 1990 et de manière significative à long terme. Les moyens sont des mesures raisonnables, sensées et efficaces sur une base volontaire. Selon le principe de l’auto-engagement, des économies de CO2 doivent être réalisées dans le domaine des véhicules (motorisations alternatives), dans la consommation de carburant (EcoDrive, systèmes d’assistance à la conduite), dans l’exécution des commandes (optimisation de la planification des tournées et du taux de chargement) et dans l’infrastructure (par exemple, énergie photovoltaïque). La résolution entrera en vigueur le 1er juin 2021. Thierry Burkart est convaincu que le secteur apportera ainsi une contribution importante et efficace en faveur de l’environnement et du climat : « Nous agissons activement et avec succès – tandis que d’autres cercles se contentent de stigmatiser le transport routier sans raison ! »
Un non clair à la loi sur le CO2
En revanche, l’ASTAG dit clairement non à la loi sur le CO2 lors du référendum populaire du 13 juin 2021. Le projet n’apporte aucun bénéfice, mais entraîne en même temps des coûts massifs pour l’économie et la population. En particulier, des fonds qui avaient été réservés par le peuple il y a seulement quatre ans, le 12 février 2017, pour le fonds national des routes et du trafic d’agglomération NAF, doivent être détournés vers un nouveau pot de subventions sous le titre « Fonds climatique ». L’ASTAG s’oppose clairement à cette détournement de fonds.
Parmi les points ordinaires de l’ordre du jour de l’assemblée des délégués de cette année, Richard Huber et Nils Planzer ont été réélus au comité de direction de l’ASTAG.
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