La société de transport lourd Baumann reçoit un gros contrat de Linde
13/01/2021 à 22 h 00SSI Schäfer reçoit une commande pour un autre entrepôt frigorifique de Kloosterboer
14/01/2021 à 17 h 42La navigation intérieure réagit à l’ordonnance d’entrée pour le transport de marchandises
L’Association fédérale de la navigation intérieure allemande (BDB) critique les règles strictes et impraticables concernant l’entrée. Cela s’applique également au personnel du transport de marchandises. Il serait peut-être approprié que les associations agissent plutôt que de réagir. Avant l’entrée en vigueur des règlements, un signal devrait être donné. Une fois décidée, il est peu probable que le gouvernement fasse marche arrière.
(Duisbourg) Par un décret, le gouvernement fédéral a considérablement durci les conditions d’entrée en Allemagne. Quiconque entre en Allemagne en provenance d’une zone à risque doit désormais s’enregistrer électroniquement à chaque fois et prouver dans les 48 heures qu’il n’est pas infecté par le coronavirus. Selon la situation épidémiologique dans le pays voisin, cette preuve doit déjà être fournie au moment de l’entrée. Le personnel du transport de marchandises est également concerné par cette réglementation.
Régime de contrôle généralisé
Le gouvernement vise ainsi à créer « un régime de contrôle fonctionnel et aussi généralisé que possible », indique la justification de ce décret, qui a été adopté dans une action nocturne et à nouveau sans la participation des secteurs concernés. Les pays voisins seront désormais classés en trois catégories : « zone à risque », « zone à forte incidence » et « zone de variants viraux », sans qu’il existe de définition précise pour ces termes : une forte incidence est considérée comme telle lorsqu’il y a « une incidence particulièrement élevée ». Le gouvernement indique uniquement dans des communiqués de presse qu’il entend par là une valeur supérieure à 200. Une zone de variants viraux se caractérise par la présence de « certains variants du virus Sars-CoV-2 », selon le décret. Il existe actuellement une confusion quant à la date d’entrée en vigueur des nouvelles conditions d’entrée pour ces zones.
Tout le personnel de transport, et en particulier le personnel de la navigation intérieure, est confronté à d’énormes problèmes : par exemple, l’Autriche, la France, la Suisse et les Pays-Bas – l’une des principales zones de navigation intérieure – affichent actuellement des taux d’incidence sur 7 jours de plus de 200 nouvelles infections. En conséquence, tout l’équipage doit déjà présenter un résultat de test COVID-19 négatif (PCR ou similaire) à l’entrée en Allemagne. Dans un système de santé déjà surchargé avec des temps d’attente de plusieurs jours, le gouvernement fédéral reste silencieux sur la manière dont les obligations de test et de preuve exigées peuvent être satisfaites à court terme, notamment lors de trajets en eaux étrangères, qui ne sont interrompus que pour le transbordement de marchandises.
Des obstacles énormes pour le transport de marchandises
Avec son nouveau décret d’entrée, constitutionnellement douteux, le gouvernement fédéral crée à nouveau d’énormes obstacles au transport de marchandises fluide en Europe. L’approvisionnement en matières premières pour l’industrie risque de nouveau d’être perturbé, et les biens de consommation courante deviendront rares si le personnel de transport se voit refuser l’entrée en raison de l’absence de résultats de tests COVID-19 et si le personnel de navire étranger ne peut plus entrer en Allemagne pour prendre son service à bord. Non seulement la navigation intérieure, l’économie portuaire et de nombreux autres secteurs du transport sont menacés et privés de leur base, mais cela cause également un préjudice considérable à la position économique de l’Allemagne.
Le secteur de la navigation intérieure et des ports demande au gouvernement fédéral de créer des exceptions complètes et sans restrictions pour le secteur du transport, notamment pour l’équipage à bord des navires intérieurs, afin de préserver la libre circulation des marchandises et du transport en Europe, souvent proclamée. Les exceptions qui sont liées à une durée maximale de séjour de 72 heures dans les zones à forte incidence sont irréalistes, inadaptées et contraires à une mobilité durable et intelligente en temps de crise pour la navigation, qui est régulièrement en mer pendant jusqu’à 7 jours.
Le gouvernement fédéral ignore-t-il certaines recommandations de l’UE ?
Dans sa communication « Stratégie pour une mobilité durable et intelligente » du 09.12.2020, qui devrait être connue du gouvernement fédéral, la Commission européenne souligne expressément que la pandémie de Covid-19 a mis en évidence les faiblesses du marché intérieur. Des services de fret continus par voie terrestre, maritime et aérienne sont, selon elle, des conditions essentielles pour que les marchandises et les moyens de production parviennent aux usines, que le marché intérieur de l’UE fonctionne sans heurts et que l’UE puisse réagir efficacement aux crises actuelles et futures.
Photo : © Association fédérale de la navigation intérieure allemande (BDB)




