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29/07/2020 à 07 h 05Les transporteurs bavarois enregistrent des pertes de chiffre d’affaires au premier semestre 2020
Les transporteurs bavarois tirent un bilan maigre pour le premier semestre 2020. Un sondage auprès des membres montre des pertes de 9,1 à 26,8 pour cent, selon le secteur. Plus d’un tiers des répondants envisagent des licenciements dans un avenir proche. Cependant, il y a aussi de l’optimisme pour l’avenir proche.
(Munich) Le résultat d’une enquête actuelle de la LBS – Association des transporteurs bavarois e.V. auprès de ses membres montre le reflet hétérogène de l’évolution économique générale. La majorité des entreprises s’attendent à des améliorations au second semestre, mais plus d’un tiers des répondants envisagent des licenciements dans un avenir proche ou les ont déjà planifiés.
Les entreprises membres de la LBS – Association des transporteurs bavarois e.V. enregistrent des baisses de chiffre d’affaires allant jusqu’à un tiers par rapport au premier semestre 2019 en raison de la pandémie au cours de la même période en 2020. Comme le montre une enquête actuelle de la LBS, les entreprises bavaroises ont particulièrement été touchées par le transport aérien (moins 31,1 pour cent), suivi du transport de fret international (moins 26,8 pour cent) et du fret international (moins 26,4 pour cent). Les plus faibles baisses sont enregistrées dans le transport ferroviaire (moins 6 pour cent), l’entreposage (moins 9,1 pour cent) et le fret national (moins 9,4 pour cent).
À travers tous les secteurs de la logistique
Les résultats reflètent à la fois la gamme de services offerts par les entreprises membres de la LBS et le degré d’impact du transport de marchandises en général : « Les perturbations massives des chaînes d’approvisionnement internationales, en particulier en raison de l’arrêt quasi total du transport aérien, ont laissé des traces très visibles », déclare Henning Mack, vice-président de la LBS. « Dans un site orienté vers l’exportation comme la Bavière, cela était prévisible, mais cela aurait également pu être beaucoup plus dramatique. Cela témoigne de la haute qualité de service des entreprises, qui ont apparemment pu limiter activement les dommages. »
Dans l’ensemble, les résultats de cette troisième enquête de l’année confirment ce qui s’était déjà dessiné lors des deux premières enquêtes d’opinion en avril et mai. À l’époque, environ une entreprise sur cinq s’attendait à une perte de chiffre d’affaires comprise entre 10 et 20 pour cent ou entre 20 et 30 pour cent. Le nombre élevé d’entreprises qui s’attendaient encore en avril à des pertes de chiffre d’affaires de 40 pour cent ou plus avait déjà diminué d’environ moitié en mai.
Optimisme concernant la liquidité
Au cours des enquêtes, l’évaluation de la manière dont les entreprises peuvent faire face à leur liquidité existante s’est améliorée. La part des répondants qui ont indiqué « plus de six mois » a augmenté de 40 à 60 pour cent. Pour d’autres périodes, les parts ont diminué en conséquence :
- « jusqu’à quatre semaines » de 7 (avril) à 3 pour cent (juillet),
- « jusqu’à deux mois » de 28,5 (avril) à 16,5 pour cent (juillet),
- « jusqu’à six mois » de 25 (avril) à 20 pour cent (juillet).
En ce qui concerne les mesures d’aide publiques, celles-ci ont été jugées « utiles » par un tiers des répondants en avril et mai. Il y a eu de fortes fluctuations sur les autres critères : « utiles et suffisantes » ont d’abord été mentionnées par 11, puis 23 pour cent, tandis que 39, puis seulement 24 pour cent des répondants ont trouvé « utiles mais pas suffisantes ». Environ une entreprise sur dix a évalué les aides comme « insuffisantes ».
La grande majorité voit une amélioration au second semestre
Environ 29 pour cent des répondants actuels estiment que les affaires de leur entreprise continueront à diminuer au second semestre. En revanche, près de 61 pour cent sont convaincus que les chiffres d’affaires augmenteront à nouveau entre juillet et décembre. Cependant, seuls 2 sur 100 répondants s’attendent à ce que les pertes du premier semestre soient compensées de cette manière. Avec de faibles marges de fluctuation, cela correspond à l’état d’esprit des deux enquêtes précédentes.
En ce qui concerne la situation de l’emploi, un tableau nuancé se dessine. D’une part, 31,1 pour cent des entreprises souhaitent réduire la part du travail à temps partiel, d’autre part, 27,4 pour cent des répondants envisagent des licenciements. Dans 6,6 pour cent des entreprises, ceux-ci sont déjà prévus pour les trois mois à venir.
Photo : © Adobe Stock / Graphique © LBS







